China Cruel donnait ce midi un concert dans le cadre du programme du Gouvernement de la Ville de Buenos Aires (GCBA) Todas las músicas 2008. Concert gratuit dans la salle sobre et habitée du Teatro Alvear, l’un des deux grands théâtres subventionnés par le GCBA, dans l’avenue des artistes par excellence, la avenida Corrientes dont vous entendez parler à longueur de tango, si vous écoutez les paroles...
China Cruel est une formation musicale traditionnelle de tango mais composé uniquement de femmes (ce qui l’est moins, traditionnel...). C’est une orquesta típica. Ceux qui lisent ce blog depuis sa création, notamment ceux qui ont déjà lu mon article de juillet sur Néstor Tomassini, savent désormais très bien ce qu’est una orquesta típica. Pour les autres, j’explique : c’est un ensemble composé au minimum d’un piano, d’une contrebasse, d’un violon et du célèbre et emblématique bandonéon (bandoneón, pour les puristes).
C’est donc le cas : Verónica Bellini (piano), Carolina Cajal (contrabajo), Valeria Collante (violin) et Paula Liffschitz (bandoneón). A quoi s’agrègent la guitare (électrique) de María Laura Santomil et la voix (très belle) de Viviana Scartassa.
Ce sextuor féminin qui a choisi de se baptiser d’un titre de tango, ce qui est depuis plusieurs décennies, devenue une véritable tradition, présente un répertoire qui mêle les grands classiques (ce midi, Che Bandoneón de Troilo et Manzi, La Trampera de Troilo, Libertango de Piazzolla pour ne citer que quelques morceaux) et des pièces de música propia (de leur composition). Ce matin (13h, ici, c’est le matin), nous avons donc entendu plusieurs morceaux de Verónica Bellini (paroles et musique) et un de María Laura Santomil. Personnellement, j’ai été bluffée par leur talent, leur dynamisme, leur modernité et leur respect de la tradition... J’ai en particulier aimé beaucoup le tango de Verónica Bellini Tu Muñequita verde, qui reprend dans l’univers des rencontres par chat le thème éternel du tango, l’amour n’est pas aimé (le titre fit régérence à l petite silhouette du correspondant dans les sites de chat, verte qund le correspondant est en ligne, rouge lorsqu'il ne l'est pas). Une manière de renouveler le genre particulièrement audacieuse et qui ne cherche à aucun moment à "faire moderne" et me s'amuse pas non plus à se la jouer anachronique.
De très grandes dames et, comme le veut une tradition constante en tango, elles sont fort jeunes...
Viviana Scartassa a annoncé en fin de concert le prochain enregistrement d’un disque (pour une sortie cet été, a-t-elle annoncé, entendez donc soit pour Noël soit vers février-mars). Et un DVD est aussi en projet. Quelques plans ont été filmés ce midi. Je vais surveiller cela de près et je vous tiens au courant. Je suis en train de faire ce qu’il faut pour qu’elles me communiquent leurs infos au fil de l’eau....
China Cruel est une formation musicale traditionnelle de tango mais composé uniquement de femmes (ce qui l’est moins, traditionnel...). C’est une orquesta típica. Ceux qui lisent ce blog depuis sa création, notamment ceux qui ont déjà lu mon article de juillet sur Néstor Tomassini, savent désormais très bien ce qu’est una orquesta típica. Pour les autres, j’explique : c’est un ensemble composé au minimum d’un piano, d’une contrebasse, d’un violon et du célèbre et emblématique bandonéon (bandoneón, pour les puristes).
C’est donc le cas : Verónica Bellini (piano), Carolina Cajal (contrabajo), Valeria Collante (violin) et Paula Liffschitz (bandoneón). A quoi s’agrègent la guitare (électrique) de María Laura Santomil et la voix (très belle) de Viviana Scartassa.
Ce sextuor féminin qui a choisi de se baptiser d’un titre de tango, ce qui est depuis plusieurs décennies, devenue une véritable tradition, présente un répertoire qui mêle les grands classiques (ce midi, Che Bandoneón de Troilo et Manzi, La Trampera de Troilo, Libertango de Piazzolla pour ne citer que quelques morceaux) et des pièces de música propia (de leur composition). Ce matin (13h, ici, c’est le matin), nous avons donc entendu plusieurs morceaux de Verónica Bellini (paroles et musique) et un de María Laura Santomil. Personnellement, j’ai été bluffée par leur talent, leur dynamisme, leur modernité et leur respect de la tradition... J’ai en particulier aimé beaucoup le tango de Verónica Bellini Tu Muñequita verde, qui reprend dans l’univers des rencontres par chat le thème éternel du tango, l’amour n’est pas aimé (le titre fit régérence à l petite silhouette du correspondant dans les sites de chat, verte qund le correspondant est en ligne, rouge lorsqu'il ne l'est pas). Une manière de renouveler le genre particulièrement audacieuse et qui ne cherche à aucun moment à "faire moderne" et me s'amuse pas non plus à se la jouer anachronique.
De très grandes dames et, comme le veut une tradition constante en tango, elles sont fort jeunes...
Viviana Scartassa a annoncé en fin de concert le prochain enregistrement d’un disque (pour une sortie cet été, a-t-elle annoncé, entendez donc soit pour Noël soit vers février-mars). Et un DVD est aussi en projet. Quelques plans ont été filmés ce midi. Je vais surveiller cela de près et je vous tiens au courant. Je suis en train de faire ce qu’il faut pour qu’elles me communiquent leurs infos au fil de l’eau....
En Buenos Aires, es la medianoche y picos.