lundi 25 août 2008

Una guitarra para Gardel, le nouveau disque de Aníbal Arias [à l’affiche]


Feria de San Telmo, devant le Bar Plaza Dorrego, sur le stand de Osvaldo et Pochi Boo. Anibal Arias a pris place pour jouer en toute simplicité... (assis, chapeau sur la tête et concentré dans l'écoute du Maestro, Osvaldo Boo). La photo a été ajoutée le 7 septembre 2008.
Le grand guitariste Aníbal Arias, 86 ans, présentera son nouveau disque, Una guitarra para Gardel, le 29 août à 21 heures au Cine Teatro 25 de Mayo, dans le quartier excentré de Villa Urquiza (Triumvirato 4444).

L’entrée est de 10 pesos (avec tarif réduit pour les étudiants et les retraités).

Aníbal Arias sera entouré de nombreux amis à cette occasion.

Ce musicien d’exception est connu ici pour son histoire dans l’orchestre d’un autre Aníbal, Aníbal Troilo, pour le duo qu’il forme avec le bandoneoniste Osvaldo Montes. Ils viennent tous les deux de se produire à Paris, en juin, au Festival Buenos Aires Tango du Théâtre National de Chaillot, avec la Orquesta Escuela de Tango Emilio Balcarce placée sous la direction de Néstor Marconi...

Je ne pourrai malheureusement pas assisté à la présentation de ce nouveau disque, pour cause de fiesta de despedida (fête d’au revoir) avec mes amis portègnes, mais j’ai eu la chance hier dimache de voir et surtout d’écouter Aníbal Arias, à 1,20 m de distance, à la Feria de San Telmo où il est venu jouer trois tangos, superbes comme vous pouvez l’imaginer, sur le stand de Osvaldo et Pochi Boó, les deux danseurs a la gorra dont je vous ai déjà parlé au début des ces Chroniques de Buenos Aires...

Comment puis-je avoir toutes ces chances d´entendre et d’approcher dans des conditions si proches de la réalité locale des artistes de cette dimension ?

Et je ne vous ai pas encore dit à quoi j’ai assisté la nuit dernière....

Bien sûr hier aprés-midi, j’ai pris des photos. Donc au retour, cet article s’illustrera d’une photo originale du Maestro jouant sur la Plaza Dorrego et j’ai bien pris soin de prendre dans le champs Osvaldo... Pochi, je n’ai pas pu, elle était assise juste à côté. Non, c’est l’inverse : c’est moi qui me tenait debout à côté d’elle.


En Buenos Aires es el mediodía