Subte: métro. Apocope de subterráneo (souterrain).
Les lignes passent sous les grandes avenues, la A sous Rivadavia, la B sous Corrientes. Elles ne sont jamais très éloignées de la surface. Chaque escalier donne directement sur le quai. Attention donc à ne pas vous tromper de direction quand vous êtes dans la rue, sinon vous êtes bon pour remonter l’escalier, aller jusqu’au feu rouge, attendre, traverser la rue et redescendre de l’autre côté ! Il y a en tout 8 lignes, très courtes, numérotées de A à H et chacune en moyenne compte une douzaine de stations. Trois de ces lignes sont en cours de création, elles ne fonctionnent pas encore.
Combinación : correspondance (2 entre 2 lignes et 2 stations, et 2 entre 3 lignes et 3 stations)
Remolino : tourniquet (en l’occurence le tourniquet automatique de contrôle du titre de transport, situé à même le quai, entre la boletería et la rame qui arrive (toutes les 5 mn).
Boleto . ticket (de métro, de train, de loterie, de théâtre, de pari hippique, de tout...)
Boletería : guichet. S’emploie aussi pour le théâtre. Au théâtre, on parle de "exito de boletería", ce qui veut dire que le spectacle "se joue à guichet fermé" (la boletería se cerraba al agotarse la venta de entradas).
En francés, hay dos traducciones para boleto : "ticket" si se trata de un transporte público ciudadano adentro de la ciudad o en el conurbano. También se dice "ticket" para estacionamiento, en las apuestas de carrera de caballos, en una fila de espera y por la entrada en el biografo...
Para los transportes públicos de larga distancia como el tren o el avión, se dice "billet" así como para las entradas en teatros y canchas...
Subtepass, Subtecard : deux formes d’achat de titres de transport en grand nombre. Le pass est un carton magnétisé au dos duquel le remolino inscrira à l’encre date, lieu, heure de passage et solde de voyages. Il existe sous forme de 2, 10 ou 30 viajes. La card est un support informatique de type Navigo (les Parisiens comprendront) rechargeables à volonté à partir de terminaux installés dans différentes stations... Pour les touristes, le pass 30 ne se vend que dans certaines stations supposées stratégiques pour les étrangers (Florida par exemple, la grande rue commerçante où les envoient tous les hôtels de la ville). Le pass n’a pas de date de validité, il sera toujours valable l’année prochaine quand vous reviendrez épuiser les 2 ou 3 voyages que vous n’aviez pas consommés.
Colectivo : bus
Colectivero . chauffeur de bus.
La voz tecníca francesa es "machiniste" pero sólo los profesionales la usan. Todos los demas dicen "chauffeur".
En Argentine, comme partout en Amérique du Sud, le véhicule appartient presque plus à son chauffeur qu’à l’entreprise... Un colectivero aménage donc son bus à sa façon, surtout son poste de conduite. A Buenos Aires, les chapelets sont de sortie, comme l’éternelle image de la Vierge de Luján et la non moins obligatoire image de Carlos Gardel !
Cette manie de la personnalisation du véhicule était telle qu’il y a plusieurs décennies, la Ville a dû interdire aux colectiveros de confier leur machine aux mains d’un fileteador, ce peintre populaire maître d’un art propre à Buenos Aires et qui remplit la ville. Une peinture très vive, très colorée, caractérisée par un jeu de volutes et d’arabesques à perte de vue. Du coup sur un bus, les informations pratiques n’étaient plus discernables : nº de ligne, destination finale... Les colectiveros ont conservé le droit de faire peindre sur l'avant de leur engin ou ses flancs un petit filete de rien du tout. Alors quand vous le repérez, le petit filete de rien du tout, et qu’il vous voit armer votre appareil photo, le colectivero se rengorge derrière son volant, il va même jusqu’à ralentir pour vous laisser prendre la photo. J’en ai même vu un qui s'est arrêté devant moi et m'a saluée d’un grand sourire...
Un grand chanteur de tango a été colectivero : Roberto Goyeneche, el Polaco. Il put abandonner son volant lorsqu’il fut engagé dans l’orchestre de Horacio Salgán en 1952.
Metrovías : organisme directeur des transports publics de Buenos Aires. Gère les infrastructures et le personnel du métro et des lignes de bus.
Remis : voiture de remise. Il s’agit d’une voiture banalisée qui charge une clientèle de particuliers pour les trajets intra- ou inter-urbains contre un montant forfaitaire établi à l’avance. On commande un remis par telephone. Les remis sont réglementés et surveillés comme les taxis avec lesquels ils se partagent le marché sans chamaillerie. Ils sont particulièrement intéressants pour se rendre de la ville à l’aéroport international. Dans l’autre sens, c’est le taxi que votre portefeuille vous conseillera... Mais ce que vous verrez en premier en débarquant, ce sont les 5 comptoirs des compagnies remiseras installées dans le hall de l’aéroport, juste à la sortie de la livraison bagages.
Et pour finir, un mot-vestige d’un métier disparu : el mayoral...
En français, c’est le receveur du bus ou du tramway, voire le poinçonneur de l’entrée du quai à Paris jusqu’aux années 50. Le tango parle beaucoup du mayoral. C’est qu’ils avaient fière allure dans l’uniforme de leur compagnie (généralement anglaise)... Pour faire pendant au désespoir du Poinçonneur des Lilas de Serge Gainsbourg, Buenos Aires a la sémillante Milonga del Mayoral d’Aníbal Troilo et Cátulo Castillo....
Les lignes passent sous les grandes avenues, la A sous Rivadavia, la B sous Corrientes. Elles ne sont jamais très éloignées de la surface. Chaque escalier donne directement sur le quai. Attention donc à ne pas vous tromper de direction quand vous êtes dans la rue, sinon vous êtes bon pour remonter l’escalier, aller jusqu’au feu rouge, attendre, traverser la rue et redescendre de l’autre côté ! Il y a en tout 8 lignes, très courtes, numérotées de A à H et chacune en moyenne compte une douzaine de stations. Trois de ces lignes sont en cours de création, elles ne fonctionnent pas encore.
Combinación : correspondance (2 entre 2 lignes et 2 stations, et 2 entre 3 lignes et 3 stations)
Remolino : tourniquet (en l’occurence le tourniquet automatique de contrôle du titre de transport, situé à même le quai, entre la boletería et la rame qui arrive (toutes les 5 mn).
Boleto . ticket (de métro, de train, de loterie, de théâtre, de pari hippique, de tout...)
Boletería : guichet. S’emploie aussi pour le théâtre. Au théâtre, on parle de "exito de boletería", ce qui veut dire que le spectacle "se joue à guichet fermé" (la boletería se cerraba al agotarse la venta de entradas).
En francés, hay dos traducciones para boleto : "ticket" si se trata de un transporte público ciudadano adentro de la ciudad o en el conurbano. También se dice "ticket" para estacionamiento, en las apuestas de carrera de caballos, en una fila de espera y por la entrada en el biografo...
Para los transportes públicos de larga distancia como el tren o el avión, se dice "billet" así como para las entradas en teatros y canchas...
Subtepass, Subtecard : deux formes d’achat de titres de transport en grand nombre. Le pass est un carton magnétisé au dos duquel le remolino inscrira à l’encre date, lieu, heure de passage et solde de voyages. Il existe sous forme de 2, 10 ou 30 viajes. La card est un support informatique de type Navigo (les Parisiens comprendront) rechargeables à volonté à partir de terminaux installés dans différentes stations... Pour les touristes, le pass 30 ne se vend que dans certaines stations supposées stratégiques pour les étrangers (Florida par exemple, la grande rue commerçante où les envoient tous les hôtels de la ville). Le pass n’a pas de date de validité, il sera toujours valable l’année prochaine quand vous reviendrez épuiser les 2 ou 3 voyages que vous n’aviez pas consommés.
Colectivo : bus
Colectivero . chauffeur de bus.
La voz tecníca francesa es "machiniste" pero sólo los profesionales la usan. Todos los demas dicen "chauffeur".
En Argentine, comme partout en Amérique du Sud, le véhicule appartient presque plus à son chauffeur qu’à l’entreprise... Un colectivero aménage donc son bus à sa façon, surtout son poste de conduite. A Buenos Aires, les chapelets sont de sortie, comme l’éternelle image de la Vierge de Luján et la non moins obligatoire image de Carlos Gardel !
Cette manie de la personnalisation du véhicule était telle qu’il y a plusieurs décennies, la Ville a dû interdire aux colectiveros de confier leur machine aux mains d’un fileteador, ce peintre populaire maître d’un art propre à Buenos Aires et qui remplit la ville. Une peinture très vive, très colorée, caractérisée par un jeu de volutes et d’arabesques à perte de vue. Du coup sur un bus, les informations pratiques n’étaient plus discernables : nº de ligne, destination finale... Les colectiveros ont conservé le droit de faire peindre sur l'avant de leur engin ou ses flancs un petit filete de rien du tout. Alors quand vous le repérez, le petit filete de rien du tout, et qu’il vous voit armer votre appareil photo, le colectivero se rengorge derrière son volant, il va même jusqu’à ralentir pour vous laisser prendre la photo. J’en ai même vu un qui s'est arrêté devant moi et m'a saluée d’un grand sourire...
Un grand chanteur de tango a été colectivero : Roberto Goyeneche, el Polaco. Il put abandonner son volant lorsqu’il fut engagé dans l’orchestre de Horacio Salgán en 1952.
Metrovías : organisme directeur des transports publics de Buenos Aires. Gère les infrastructures et le personnel du métro et des lignes de bus.
Remis : voiture de remise. Il s’agit d’une voiture banalisée qui charge une clientèle de particuliers pour les trajets intra- ou inter-urbains contre un montant forfaitaire établi à l’avance. On commande un remis par telephone. Les remis sont réglementés et surveillés comme les taxis avec lesquels ils se partagent le marché sans chamaillerie. Ils sont particulièrement intéressants pour se rendre de la ville à l’aéroport international. Dans l’autre sens, c’est le taxi que votre portefeuille vous conseillera... Mais ce que vous verrez en premier en débarquant, ce sont les 5 comptoirs des compagnies remiseras installées dans le hall de l’aéroport, juste à la sortie de la livraison bagages.
Et pour finir, un mot-vestige d’un métier disparu : el mayoral...
En français, c’est le receveur du bus ou du tramway, voire le poinçonneur de l’entrée du quai à Paris jusqu’aux années 50. Le tango parle beaucoup du mayoral. C’est qu’ils avaient fière allure dans l’uniforme de leur compagnie (généralement anglaise)... Pour faire pendant au désespoir du Poinçonneur des Lilas de Serge Gainsbourg, Buenos Aires a la sémillante Milonga del Mayoral d’Aníbal Troilo et Cátulo Castillo....