En attendant l'heure des discours... Il faisait beau, non ? |
Dans une de mes Chroniques de Buenos Aires en août dernier, je vous parlais de cette nouvelle salle consacrée au Général San Martín au Museo Histórico Nacional situé à San Telmo, dans le Parque Lezama. Le musée fait presque face au Centro Cultural Torquato Tasso que vous connaissez bien comme salle de spectacle et tanguería de renom.
Le
MHN est placé sous le patronage historique du Général
San Martín. Il a longtemps abrité son célèbre
sabre courbe avant que le Musée du Régiment des
Grenadiers à Cheval le récupère pour le mettre
en sûreté dans les murs de la caserne de Palermo : il
avait déjà été volé trois fois.
C'était un peu trop pour une telle relique.
Le
MHN conserve néanmoins quelques belles pièces dont des
pièces d'uniforme et un livre, en français, qu'il
acheté sans doute à son arrivée à Paris,
donc vers 1831, pour sa fille Mercedes : sur la page de garde, on y lit très distinctement la petite phrase manuscrite particulièrement émouvante
qui rend témoignage de ce cadeau. La dédicace est en
espagnol mais sur cette page imprimée en français, elle m'a tant émue
que j'en ai oublié de prendre une photo. Le musée, que
je n'avais pas revu depuis deux ans, s'est refait une beauté :
il s'est modernisé, réorganisé et il est
maintenant beaucoup plus facile à visiter, y compris pour des
étrangers. Il faut encore connaître un peu son histoire
d'Argentine pour en profiter pleinement mais il y a un net progrès muséographique, comme un peu partout à Buenos Aires au fil des ans... Quand le même effort aura été réalisé sur le site Internet de l'institution, tout sera parfait dans le meilleur des mondes !
Bien
entendu, les Grenadiers à cheval, qui sont à
l'Argentine ce que la Garde Républicaine est à la
France, étaient de la partie... de musique.
Dans
le programme du séjour culturel à Buenos Aires que je
prépare avec l'agence française solidaire Human Trip,
je n'ai pas pu caser le MHN mais on pourra y faire un tour sur les
journées et demi-journées laissées libres.
Il y
a trop de musées à Buenos Aires, on ne peut pas tous
les faire dans un temps si court.