Capture d'écran du site du Teatro Colón |
De
ce soir, à 17h, au 29 octobre 2013 à 20h30, pour quatre
représentations exceptionnelles, le Teatro Colón, qui
est l'opéra de Buenos Aires, propose un opéra de son
compositeur résident, Mario Perusso, sur un livret de Horacio
Ferrer, que vous connaissez bien comme poète de tango et
auteur, déjà, de plusieurs œuvres
théâtrales comme María de Buenos Aires (Astor
Piazzolla) ou Oratorio Carlos Gardel (Horacio Salgán).
Il
s'agit d'une commande comme le théâtre national argentin
a l'habitude d'en passer aux artistes dans son cahier des charges de
soutien à la création contemporaine.
Le
livret se réclame du surréalisme portègne, dont
Horacio Ferrer est en effet l'un des porteurs les plus éminents,
et ce depuis María de Buenos Aires, c'est-à-dire depuis
1968. Bebe Dom ou la Ciudad Planeta raconte le monde transformé
en une seule ville (et cette ville, c'est d'abord et avant tout
Buenos Aires, of course). D'où l'affichage fabriqué
avec une vue nocturne de Puerto Madero, avec le Puente de la Mujer au
milieu de l'image. D'après Diego Fischerman, le critique
musical de Página/12, on retrouve ici l'univers foutraque et
symbolique de María de Buenos Aires, avec son lot de
personnages allégoriques et réalistes, mendiants,
ivrognes et bonimenteurs qui font le quotidien de la nuit portègne.
Les
représentations ont lieu le 20 à 17h, les 22, 25 et 29
octobre à 20h30. Le 22, le spectacle sera précédé
d'une table-ronde à laquelle participeront le compositeur et
l'auteur dans le cadre des Conférences d'avant Rideau.
Le
Teatro Colón nous annonce un spectacle avec une touche de
bandonéon (il faut ce qu'il faut) et du grand art lyrique avec
une belle distribution rassemblant de nombreux artistes résidents.
Pour
en savoir plus :
lire
le présentation sur le site Internet du Teatro Colón (le site du Colón est trilingue, espagnol, anglais, portugais).