En
entrefilet d'humeur, Página/12 met en valeur ce matin une
déclaration de Barack Obama en faveur d'une présidence
féminine :
“Tenemos
algunas fantásticas mujeres como servidoras públicas en
todo el país y no hay duda de que muy pronto vamos a tener una
mujer presidenta. Además estoy seguro de que hará un
gran trabajo.”
(Del
presidente de Estados Unidos, Barack Obama. Aunque enseguida agregó
que su esposa Michelle sería “mucho mejor mandataria” que
él, ella negó cualquier posibilidad de presentar su
candidatura. El guiño parece casi con seguridad destinado a
Hillary Clinton.)
Página/12
"Nous
avons quelques femmes fantastiques parmi les fonctionnaires publiques
dans tout le pays et il n'y a aucun doute que très bientôt
nous allons avoir une femme présidente. Et d'ailleurs, je suis
sûr qu'elle fera du très bon travail."
(Du
Président des Etats-Unis, Barack Obama. Bien qu'il ait ajouté
aussitôt que son épouse Michelle serait une bien
meilleure chef d'Etat que lui, elle a nié toute espèce
de possibilité de présenter sa candidature. Le clin
d'œil paraît
s'adresser avec une quasi-certitude à Hillary Clinton).
(Traduction
Denise Anne Clavilier)
Le
duo d'humoristes Daniel Paz et Rudy, qui signent quotidiennement la
vignette de la manchette de Une, a aussitôt exploité le
filon avec ce dessin estival qui prend à nouveau comme tête de
Turc le caricatural représentant de la droite possédante,
aux moustaches fournies et aux sourcils broussailleux. Ce qui donne :
Le
jeune coiffé de son éternel banane : Obama dit que
bientôt il y aura une femme à la présidence des
Etats-Unis.
Le
vieux moustachu : Comment on dit "Barre-toi,
chienne" (1) en
anglais ?
(Traduction
Denise Anne Clavilier)
(1)
Yegua, en traduction littérale, c'est "jument".
C'est une des pires insultes qu'on puisse lancer à une femme
et il semble bien que de tels propos ont réellement été
prononcés contre Cristina il y a quelques années dans
au moins un groupuscule d'activistes d'extrême-droite,
rassemblant des gros bras et quelques cerveaux d'une fraction de la
droite toujours acquise aux idées de la dernière
dictature militaire.