mardi 26 novembre 2013

Les gros vont cracher au bassinet, Paz et Rudy se marrent [Actu]

Vendredi dernier, le nouveau gouvernement argentin, dont tout le staff économique a été renouvelé le 18 novembre (depuis le ministre de l'Agriculture jusqu'à celui du Budget en passant par le Développement industriel et le Commerce extérieur), a annoncé une imposition faramineuse (+ 500%) sur les biens somptuaires : yachts, jets et hélicos privés, grosses cylindrées étrangères et autres diadèmes vous permettant de figurer dignement à Londres dans les soirées privées des Mécènes de Covent Garden ou ou à Paris dans celles réservées aux Bienfaiteurs du Louvre.



Il s'agit pour l'Etat de récupérer son dû sur les achats-placements que la haute société réalise avec des réserves bancaires en devises étrangères. En fait, l'opération de change qui avait été proposée il y a quelques mois (dollars US non déclarés mais sortis des coffres contre investissements dans le développement de l'industrie et des infrastructures du pays) a échoué. Il faut donc trouver un autre moyen de rapatrier ces fonds qui manquent à l'économie nationale.

Daniel Paz et son compère Rudy n'ont pas réagi tout de suite. Ils ont pris leur temps et ils nous offrent ce matin cette vignette caricaturale mais très drôle sur la corruption endémique dans leur pays.


L'oligarque (assis) : Quelle horreur, le coup de bambou de cet impôt sur les biens de luxe.
Le jeune type : Ah bon ?
L'oligarque : Ben tiens ! Moi, c'est que j'ai deux juges, un sénateur et sept commissaires. Du haut-de-gamme, tout ça !
(Traduction Denise Anne Clavilier)