vendredi 24 janvier 2014

Un avant-dernier jour 100% tango – Le Roman national argentin, voyage culturel, solidaire et humain [Human Trip]


Voilà qu'en ce mardi 6 mai 2014, nous touchons à la fin de notre séjour programmé à Buenos Aires. Après une journée consacrée à ce monstre sacré qu'est Carlos Gardel, à qui le tango doit ses lettres de noblesse et son rayonnement international, il était légitime que nous consacrions la dernière journée complète à Buenos Aires au genre citadin par excellent qu'est le tango argentin.

Le Roman national argentin
voyage culturel, solidaire et humain
opéré par Human Trip
conçu et accompagné par Denise Anne Clavilier
du 24 avril au 8 mai 2014
2 740 € par personne en hôtel 4 étoiles, en centre-ville.

Derniers jours pour s'inscrire auprès de l'agence
et bénéficier de ce tarif tout compris
(hormis quelques repas, qui resteront ainsi aux prix locaux
et dans l'authenticité de la table portègne et de la saison)

A media luz, chanté par Carlos Gardel

Notre journée se composera de quatre moments-clés :

le matin, nous visiterons, à quelques mètres de notre hôtel, la Casa del Bandoneón, fondé par le facteur d'instrument Oscar Fischer, que certains Français ont eu la chance de rencontrer cet automne à Paris et à Albi, lors de son bref séjour parmi nous, pour présenter le premier bandonéon de fabrication 100% argentine et que va produire, à l'unité et lentement, cette maison qui est tout à la fois une école technique, un musée et un atelier d'entretien et d'accordage des instruments. Cette institution associative s'érige en gardien d'un patrimoine qui risquait de disparaître à tout jamais. Mais le Maestro Oscar Fischer a réussi à mettre en œuvre son idée, malgré les obstacles que le Gouvernement de la Ville de Buenos Aires n'a pas manqué de lui susciter (comme toujours), et il a même réussi à faire voter une loi de sauvegarde qui interdit de faire sortir du territoire des instruments de plus de 40 ans, pour éviter la pénurie sur le marché intérieur (voir mon article du 3 novembre 2009 sur le vote de cette loi qui est appliquée par la douane à tous les postes frontières, notamment à l'aéroport d'Ezeiza).

Tristeza de la calle Corrientes, par l'orchestre de Miguel Caló,
avec la voix de Raúl Berón,
qui créèrent ce tango devenu classique.

Le montage audio le fait précéder par quelques mots
du poète Homero Expósito, auteur de la letra.


L'après-midi sera consacrée à un parcours le long de l'avenida Corrientes, la grande rue des spectacles. Nous ferons d'abord une halte à Zivals, un disquaire emblématique, où vous trouverez les disques qui n'arrivent pas jusqu'en Europe, non seulement les vieux enregistrements historiques mais aussi les artistes contemporains, ceux que nous méconnaissons mais qui font que le tango est un art vivant et si dynamique. Et en plus, dans les bacs de Zivals, il n'y a pas que du tango. Vous trouverez les grands classiques du rock nacional, du jazz argentin et l'ample répertoire du folclore, sans parler d'un rayon important de musique d'Amérique Latine, tous les genres confondus.

La Cumparsita, dirigée par Juan D'Arienzo, dans les années 1970

à la télévision argentine - un must ! un classique de la direction musicale !


Notre promenade à pied nous conduira ensuite jusqu'au Luna Park, à l'est de la ville, le long de cette avenue rythmée par les plaques commémoratives, les théâtres et cinémas toujours actifs et les souvenirs du Café el Nacional, où Pugliese fonda son orchestre, en 1939, du Café Domínguez où il fit ses débuts dans les années 1920 avec Paquita Bernardo, la première bandonéoniste professionnelle morte en 1925, celui du cabaret El ChanteclerJuan D'Arienzo sauva la Cumparsita un soir de 1936, grâce à son pianiste Rodolfo Biaggi, et je vous en passe... sur notre chemin, nous ferons connaissance avec le fameux Obélisque (1), à moins que mus par la curiosité, vous ne l'ayez déjà vu (notre hôtel n'est pas loin de là!).
Enfin, dans la descente vertigineuse qui plonge vers plaza Leandro Alem, nous aurons le temps d'admirer une célèbre adresse : "Corrientes 348", celle que l'on entend dans A media luz (2).

Entre rejas, chanté par Patricia Barone
accompagnée à la guitare par Javier González, en 2008

Notre troisième rendez-vous nous conduira à la Academia Nacional del Tango où nous passerons le début de soirée (qu'on appelle encore là-bas la tarde) : visite du petit musée constitué à la demande du Maestro Horacio Ferrer suivi d'une conférence en français, pour nous, par un académicien qui s'est spécialisé dans l'histoire musicale du tango et ses liens avec la musique européenne, notamment avec Mozart et la tradition de l'opéra. Une sorte de Plenario pour nous seuls ou pour les éventuels visiteurs présents dans le musée et qui voudront venir prendre une bouffée de français !

Nous terminerons notre journée par un dîner que nous prendrons ensemble dans un restaurant situé sans doute sur Avenida de Mayo (la table n'est pas encore réservée, au pays de l'improvisation, ce n'est pas encore l'heure de le faire).

Au cours de cette journée, le déjeuner sera libre.

Le lendemain, nous aurons un programme d'une demi-journée : l'après-midi, il faudra déjà reprendre, "snif snif !", la route de l'aéroport...

Hommage au poète et compositeur Enrique Santos Discépolo
l'auteur de Yira Yira et de Cambalache, entre autres...

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Ceux d'entre vous qui lisent ce blog régulièrement savent que nous séjournerons au Monserrat Apart Hotel et que cet établissement aux chambres bien équipées permet d'équilibrer le budget et le régime alimentaire de chacun (en évitant les commissions léonines que le secteur touristique argentin a coutume de s'octroyer, transformant ainsi artificiellement le pays en une destination hors de prix, à la grande colère de l'habitant lambda qui n'a pas vraiment l'impression de vivre sur le même pied qu'un New-Yorkais ou un Tokyoïte).
Le matin, l'hôtel propose un petit-déjeuner sous forme d'un buffet international avec quelques spécialités argentines.
Vous pouvez consulter le site Internet de cet hôtel, les informations reflètent la réalité de l'établissement.
Le Monserrat Apart Hotel dispose aussi d'une page Facebook.

Le programme complet du séjour est disponible en format imprimable sur mon site Internet et en lecture en ligne sur le site de l'agence Human Trip, qui est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions (conditions de vente, modalités de paiement et d'inscription et toutes les autres questions techniques avant la fin du mois pour garantir le prix de 2 740 € par personne tout compris).
Ce séjour comporte plusieurs soirées libres et les danseurs de tango pourront donc profiter des milongas portègnes.
Vous pouvez retrouver Human Trip sur plusieurs salons du tourisme, un peu partout en France.
Le 12 avril dans l'après-midi, je donnerai une causerie sur les atouts culturels de Buenos Aires dans le cadre de mon partenariat avec cette agence au salon ABM, Espace Reuilly, à Paris, dans le 12ème arrondissement.

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Grâce à son correspondant à Buenos Aires, Human Trip peut vous proposer des extensions vers d'autres destinations, tant en Argentine que dans les pays limitrophes, à l'intérieur des dates prévues (vous pouvez sauter des étapes de notre séjour si vous le souhaitez), soit avant l'arrivée du groupe, le 25 avril, soit après son départ le 7 mai.
L'agence est à votre service pour vous construire un programme sur mesure.
Contactez-la par mail (info@humantrip.fr)
ou par téléphone (04 86 11 01 71).

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Pour en savoir plus sur le contenu de cette journée :
visitez le site Internet de Zivals (Tangostore)
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(1) Entre rejas (derrière les barreaux), de Javier González et Alejandro Szwarcman, fait partie de mon recueil Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, Tarabuste Editions, revue Triages, janvier 2011.
(2) La plupart de ces anecdotes et de ces textes figurent dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, que j'ai publié en mai 2010 aux Editions du Jasmin.