Photo tirée de sa page Facebook Très construite mais sympathique ! |
A
quarante-six ans, Jorge Oyenard est une vedette de la gastronomie
uruguayenne. Vedette médiatique auteur d'ouvrages et fondateur de
plusieurs restaurants, écoles de cuisine et services de traiteur à
l'usage des particuliers (mariage et autres communions) et des
entreprises. Ce dimanche, pour changer du foot, El País nous offrait
une interview de cet artiste des fourneaux qui commença sa carrière
comme rugbyman, un épisode de sa vie dont il a conservé la carrure
et la taille (1,90 tout de même !), fut aussi videur de
discothèque puis grossiste en confection de cuir, avant de
s'inscrire en 1993 à une école d'hôtellerie en Uruguay puis de
terminer sa formation en Italie (très cotée en Uruguay, la
gastronomie italienne) pour se lancer dans ce qu'il dit être une
passion, la cuisine. Il fait aujourd'hui 60 000 couverts à l'année,
dans son restaurant de Punta del Este, avec vue sur la mer.
Sa
page Facebook regorge de souvenirs de voyage beaucoup plus que de
photos de plats, quand on la compare à la communication des chefs
français et européens en général. Là-bas, avoir été reçu dans
le monde entier est un gage de réussite beaucoup plus crédible.
Le
17 mars 2014, El Observador lançait une collection de fascicule
baptisée De la cuisine de Oyenard à la tienne, à grand renfort de
vidéos promotionnelles.
Si
cela vous dit, allez lire cette interview qui fait apparaître une
faconde joviale et simple, quelqu'un qui ne veut pas qu'on l'appelle chef ("parce qu'un chef, c'est un chef et moi, j'ai étudié pour être
cuisinier"), qui aime l'adrénaline du coup de
feu, se voit en chef d'orchestre de sa brigade, ne peut pas
travailler sans huile d'olive et sans ail, pêche lui-même le
poisson qu'il sert à ses clients et porte toujours dans une poche un
flacon de mercurochrome pour soigner les inévitables petites
coupures du travail quotidien en cuisine. Autrement dit, un chef
resté derrière les fourneaux, à l'inverse de la plupart de ses
homologues étoilés en Europe.
Reste à savoir si l'homme est aussi
cordial et sans façon que cette interview le montre...
Pour
aller plus loin :
lire
l'article de El País
voir
l'annonce en texte et en vidéo de la collection de fascicules de El
Observador
voir
les 12 petites vidéos de El Observador, Los secretos de mi cocina,
pour apprécier la tchatche du bonhomme (il passe très bien à la
télévision. Appréciable pour ceux de mes lecteurs qui veulent
apprivoiser le langue de l'Uruguay)
visiter
le site Internet de l'artiste (je vous conseille de consulter les
menus des noces et banquets, les petits déjeuners et autres
propositions)
vous
connecter à sa page Facebook.