La
chanteuse et comédienne Virginia Luque vient de s'éteindre à
Buenos Aires à l'âge de 86 ans. C'est l'animateur radiophonique
Lionel Godoy, l'une des voix de la 2x4, la radio publique tout tango
de la Ville autonome de Buenos Aires, qui a publié la nouvelle :
il était le mari de Virginia Luque. Elle était née à Buenos Aires
le 4 octobre 1927 et elle avait fait ses débuts sur la scène, comme
comédienne, à l'âge de 15 ans.
Avec trente titres dans sa filmographie, c'est
une grande figure du monde artistique d'après guerre qui disparaît
aujourd'hui. Une de celles qui firent le succès du documentaire tanguero Café
de los Maestros.
Jusque
dans les années 70, elle s'est essentiellement illustrée comme
actrice, sur scène et à la radio. Elle s'est lancée dans le
tango à un moment où celui-ci traversait la pire crise de son
histoire et, malgré cela, elle a pu y laisser des traces. Elle se définissait
elle-même comme une actrice qui chante. Et ans ce domaine, elle a ouvert la voie à bon nombre de consœurs, dont toutes n'ont pas son
talent.
Au
moment où je dois publier cet article, en fin de matinée (CET), la
presse argentine ne fait encore que peu mention de l'événement.
Rien encore dans Página/12 et dans La Prensa. Sans doute pour
demain.
Il
est plus que probable que les producteurs de la 2x4 vont consacrer
une bonne part de leur programmation musicale de la journée à
l'artiste disparue.
Pour
aller plus loin :
lire
l'article de La Nación (qui inclut une vidéo, où la chanteuse se
produit, accompagnée par Julián Hermida à la guitare) –
l'article le plus riche pour le moment avec des remontées dans
l'arborescence du quotidien.
lire
l'article de Clarín
lire
la dépêche de Télam.