La presse uruguayenne n'a pas de mot assez dur cet après-midi pour stigmatiser la décision de la FIFA d'exclure Luis Suárez, le meilleur buteur de la Celeste, de la compétition.
L'international,
qui joue en Angleterre, vient d'écoper de neuf matches de suspension
et de quatre mois d'interdiction d'exercice de toute activité en
lien avec le football pour avoir mordu à l'épaule un joueur
adverse, il y a quelques jours, dans une rencontre de poule contre
l'Italie.
Cette
exclusion signe peut-être la fin du rêve pour les Uruguayens, tout
premier champion du monde de football, en 1930, pour le centenaire du
pays, lors d'une coupe qui s'était tenue chez eux.
L'heure a tourné et le ton a changé. Le quotidien aussi. "Les Italiens et les Anglais mettent Suárez en croix" Une de La República cet après-midi. |
La
República a fait très fort en sortant dans la journée une nouvelle
édition parée d'une une christique (ci-dessus). C'est juste un tout petit peu
too much mais bon, c'est du foot et on est sur les rives du Río de
la Plata.
Suárez faisait la une des journaux de son pays presque tous les jours depuis l'ouverture de la compétition. Un salut plein de compassion pour les titreurs qui vont devoir se creuser la tête d'ici quelques jours. Mais jusqu'à la fin du week-end, je pense que les lecteurs uruguayens vont encore manger du Suárez à toutes les sauces..
Pour
aller plus loin :
lire
l'article principal de La República (il y en a déjà une bonne
dizaine dans tous les sens dans la dernière édition).