Image extraite du film et diffusée par la production |
C'est un petit bijou sur la musique, la danse et
la vie quotidienne de l'Argentine ultra-profonde, saisie sur place
par une petite équipe de cinéastes sincères, dans le nord-est de
la province de Mendoza, dans cette zone que les paysans appellent
avec affection le Secano Lavallino (le sec) alors que les citadins parlent du Desierto (parce qu'ils n'en comprennent pas le mode de vie). C'est un
documentaire tourné avec l'appui du ministère national de la
culture (alors sous la responsabilité de Teresa Parodi), celui de
l'université de Cuyo-UNCUYO (Mendoza) et celui de la UNA (Université
nationale des Arts, à Buenos Aires). C'est un moyen métrage de 26
minutes (mais on en avalerait bien 90 sur le même rythme) qui permet
de découvrir ce qu'est la musique vivante des petits patelins de
cette région longtemps isolée et récemment viabilisée avec
l'arrivée de l'électricité et de l'eau courante potable...
Intitulé De patelin en patelin,
recueil de chansons populaires du Secano et dirigé par Leandro
Marino, ce film est proposé en libre accès sur son propre site,
avec des sous-titres qui reprennent tous les propos tenus, les vers
déclamés et les textes de chanson interprétées autour d'un apéro,
d'un barbecue ou le soir à la lumière d'une bonne flambée tandis
qu'un homme et une femme se lèvent pour danser la cueca ou la tonada
en oubliant complètement que la caméra tourne et tourne et tourne
dans ces paysages du Far-West sud-américain. C'est un vrai bonheur
d'authenticité parmi ces paysans dont beaucoup sont issus de la
communauté huarpe qui était installée ici bien longtemps avant que
Christophe Colomb ne s'embarque pour sa route occidentale des Indes.
Avant-première en novembre dernier |
Le film est associé à une revue
spécialisée sur la culture rurale de la province, Decires de la
Cuyanía (Paroles des Cuyains), riche de toute sorte d'articles sur
l'histoire, la poésie et la tradition orale de ce petit coin
incroyablement attachant de notre planète humaine.
A la fin de l'année dernière, le film
a participé à un concours de court-métrages où il a été primé.
Cela lui a valu quelques projections en avant-première. Maintenant,
tout est ouvert. Partez pour l'Argentine, la vraie, sans même avoir
besoin de passer par l'aéroport !
Pour aller plus loin :
consulter le site Internet du film où
vous pouvez le visionner dans son jus, avec toute l'information dont
la production l'entoure sur ces quelques pages en ligne très
vivantes
consulter la page Facebook du film
lire la présentation sur le site
Internet de l'UNCUYO