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Malgré
l'insistance de la famille de Santiago Maldonado, qui s'est noyé au
début du mois d'août dans un cours d'eau glacé de la Patagonie et
dont certains courants de gauche ont voulu croire qu'il avait été
victime d'une opération de répression criminelle de la part de la
Gendarmerie, comme au temps de la dernière dictature militaire, la
CIDH, organisme continental de surveillance des droits de l'homme dans tout le Nouveau Monde,
vient de lever l'alerte qui avait été placée sur la situation en
Argentine, devant les errements de la première phase de
l'instruction.
La
CIDH reconnaît donc qu'il n'y a pas de risque pour les droits de
l'homme en Argentine dans cette affaire, qui semble se résumer à un
triste accident comme il peut en arriver en plein hiver dans ces
régions très froides.
Seule
La Nación semble reprendre cette nouvelle, aujourd'hui dans son édition imprimée, au cœur des vacances
d'été, en soulignant qu'il s'agit d'un revers pour la famille du disparu. Le journal publie l'intégralité de la résolution publiée
par la CIDH.
Página/12 a réagi sur son site dans la journée.
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