jeudi 16 janvier 2020

Les associations de victimes de la Dictature retrouvent le chemin de la Casa Rosada [Actu]

Dans la catégorie de retour à la culture kirchneriste qui a fait tant grincher des dents dans toutes les tendances de la droite argentine (néolibérale, catho bien pensante, démocrates nationalistes de l’UCR), voici le retour des associations de victimes de la Dictature militaire à la Casa Rosada où elles avaient table ouverte sous les mandats des Kirchner mari et femme.

[Accueillies] "à portes ouvertes," clame le gros titre
sur une image de mère et grand-mère entrant au palais présidentiel

Il est bien possible que ces associations retrouvent aussi un niveau de subventions publiques qui en avaient fait des non-ONG, même si elles revendiquaient cette qualité. Mais les questions des droits de l’homme ne se borneront plus à la justice à rendre à ces victimes puisque le gouvernement a maintenant institutionnalisé d’autres causes : la situation des femmes, la lutte contre la violence machiste, la situation des LGTB, la lutte contre les discriminations, le plan contre la Faim. Il a aussi déjà mis sur la table la question très délicate de l’avortement, qui est du ressort du ministre de la Santé, pour lutter contre un fléau sanitaire : la mort de trop nombreuses femmes, de très jeunes à moins jeunes, des suites d’un avortement clandestin sordide par qu’elles n’ont pas les sous pour se rendre en Uruguay, au Canada, en Espagne ou ailleurs en Europe…

Il va sans dire que seul Página/12 a traité cette information. La rédaction a même fait sa une sur cette réception si symbolique.