samedi 11 janvier 2020

Le président donne l’exemple [Actu]

"L'automne du patriarcat" proclame le gros titre
sur cette photo du président s'adressant aux membres
des cabinets ministériels du gouvernement fédéral

Il y a environ un an, la majorité d'alors a voté une loi qui oblige les serviteurs de l'Etat à se former sur la violence de genre et la discrimination contre les femmes et les minorités, une loi qui est restée à peu près lettre morte depuis. Alberto Fernández vient de rappeler son exigence et sa validité , en particulier pour les titulaires d’un poste à responsabilité dans l’administration de l’État et de ses agences, dans les trois secteurs : la justice, le législatif et l’exécutif.

Hier, il a donc été le premier, avec ses ministres et secrétaires d’État, à se présenter à la première session de formation, dispensée dans le salon d’honneur du Centro Cultural Kirchner, inauguré en 2015 par l'actuelle vice-présidente et alors présidente Cristina Kirchner (qui lui avait donné le nom de son défunt mari).

Página/12 est le seul quotidien national à s’intéresser à cet exemple donné par le chef de l’État, qui connaît intimement la question puisque son fils unique est un militant LGTB très connu dans cette partie de la population argentine et qui a dû en voir des vertes et des pas mûres dans une société qui est très divisée sur la question (on y trouve beaucoup d’ouverture mais aussi une réaction d’une violence qui n’est pas toujours que verbale).

Pour aller plus loin :

Les plages de Mar del Plata en janvier et février... Bondées !

NB - Mes lecteurs assidus ont pu le constater : le calme de l’été descend peu à peu sur l’actualité culturelle argentine et uruguayenne. Le gouvernement argentin s’est mis en place et a lancé ses premières réformes. Le dollar semble en prendre son parti, il s’est stabilisé (très haut mais il est stable). A Montevideo, les changements politiques ne se feront sentir qu’à partir du 1er mars avec la prestation de serment de Lacalle Pou et de son vice-président. C’est maintenant la saisons des festivals, dont j’aurai sans doute l’occasion de rendre compte par-ci par là. C’est aussi ma traditionnelle pause de l’été austral que je consacre ordinairement à préparer mes nouveaux projets. D’ici quelques jours, j’entamerai en effet la campagne de communication pour la sortie de mon nouveau livre après quatre ans de recherche puis d’écriture et j’annoncerai ma prochaine conférence, qui portera sur la vie et l’œuvre du général José de San Martín (1778-1850), le 7 février prochain.
Pour l’heure, il faut mener à bon port le tout proche bon à tirer de mon bouquin et cela ne se fait pas tout seul... D’où depuis le milieu de la semaine l’arrivée sur ce blog de l’habituel rythme de publication au ralenti de la 1ère pause estivale de l’année… Retour du rythme normal au début du mois de mars.