"L'automne du patriarcat" proclame le gros titre sur cette photo du président s'adressant aux membres des cabinets ministériels du gouvernement fédéral |
Il y a environ un an, la majorité d'alors a voté une loi qui oblige les serviteurs de l'Etat à se former sur la violence de genre et la discrimination contre les femmes et les minorités, une loi qui est restée à peu près lettre morte depuis. Alberto Fernández vient de rappeler son exigence et sa validité , en particulier pour les titulaires d’un poste à responsabilité
dans l’administration de l’État et de ses agences, dans les
trois secteurs : la justice, le législatif et l’exécutif.
Hier, il a donc été
le premier, avec ses ministres et secrétaires d’État, à se
présenter à la première session de formation, dispensée dans le
salon d’honneur du Centro Cultural Kirchner, inauguré en 2015 par l'actuelle vice-présidente et alors présidente Cristina Kirchner (qui lui avait donné le nom de son défunt mari).
Página/12 est le seul
quotidien national à s’intéresser à cet exemple donné par le
chef de l’État, qui connaît intimement la question puisque son
fils unique est un militant LGTB très connu dans cette partie de la
population argentine et qui a dû en voir des vertes et des pas mûres
dans une société qui est très divisée sur la question (on y
trouve beaucoup d’ouverture mais aussi une réaction d’une
violence qui n’est pas toujours que verbale).
Pour aller plus loin :
Les plages de Mar del Plata en janvier et février... Bondées ! |
NB - Mes lecteurs
assidus ont pu le constater : le calme de l’été descend peu
à peu sur l’actualité culturelle argentine et uruguayenne. Le
gouvernement argentin s’est mis en place et a lancé ses premières
réformes. Le dollar semble en prendre son parti, il s’est
stabilisé (très haut mais il est stable). A Montevideo, les
changements politiques ne se feront sentir qu’à partir du 1er
mars avec la prestation de serment de Lacalle Pou et de son
vice-président. C’est maintenant la saisons des festivals, dont
j’aurai sans doute l’occasion de rendre compte par-ci par là.
C’est aussi ma traditionnelle pause de l’été austral que je
consacre ordinairement à préparer mes nouveaux projets. D’ici
quelques jours, j’entamerai en effet la campagne de communication
pour la sortie de mon nouveau livre après quatre ans de recherche
puis d’écriture et j’annoncerai ma prochaine conférence, qui
portera sur la vie et l’œuvre du général José de San Martín (1778-1850), le 7 février prochain.
Pour l’heure, il faut
mener à bon port le tout proche bon à tirer de mon bouquin et cela
ne se fait pas tout seul... D’où depuis le milieu de la semaine
l’arrivée sur ce blog de l’habituel rythme de publication au
ralenti de la 1ère pause estivale de l’année… Retour
du rythme normal au début du mois de mars.