La présentation du certificat numérique servant de sésame aux Bonaerenses à partir de ce matin |
A partir de ce lundi, dans la Province de Buenos Aires, un passe
sanitaire entre en vigueur. Il sera désormais réclamé à l’entrée
d’un certain nombre d’espaces fermés, dont les cafés et
restaurants, les salles de sports et les centres sociaux. Ces lieux
fermés pourront dès lors augmenter de 20 % la jauge qui
s’applique à leur activité, y compris si leurs clients, visiteurs
ou usagers ne sont que primo-vaccinés à partir du moment où
l’injection aura été réalisée depuis au moins 21 jours. Il n’est pas question de test anti-covid. Du vaccin et rien que du vaccin !
L’objectif du gouvernement provincial est bien évidemment de promouvoir la vaccination. En Argentine comme en Europe, après une pénurie dans l’approvisionnement en doses, en passe d’être résolue désormais, la vaccination se heurte en effet à toutes sortes de théories politiques et partisanes promues par l’opposition, de croyances New-Age plus irrationnelles les unes que les autres, de phantasmes antivax des plus éculés, sans oublier la simple et très puérile peur de la piqûre.
La Province de Catamarca a annoncé qu’elle pourrait bien y venir prochainement elle aussi.
Quant à la Ville Autonome de Buenos Aires, elle rejette catégoriquement cette solution (elle est mise en place par la gauche !), et ce malgré les demandes de certains acteurs économiques qui y voient une bonne manière de revenir à un niveau normal d’activité.
Ce
passe est disponible en format digital et papier. Rien d’inédit
là-dedans : les Argentins recevaient déjà un certificat
imprimé après les injections. Le nouvel outil ne devrait pas
exclure les personnes vaccinées à l’étranger, ce qui ne manquera
pas, gageons-le, de provoquer toutes sortes de couacs et de bugs dans
les jours à venir.
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Pour les activités en plein air, il n’y a aucune jauge à respecter.
Pour
aller plus loin :
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación
lire l’entrefilet de El Día, le quotidien de La Plata