Peu à peu, tous les musiciens sortent le disque qu’ils ont conçu et souvent enregistré pendant le confinement. C’est le cas de Teresa Parodi, auteur, compositrice et interprète, qui s’accompagne elle-même à la guitare. Elle est une de meilleures représentantes du chamamé, cette musique du nord-est de l’Argentine, des provinces de Corrientes, Entre Ríos et Misiones, les terres de la yerba mate…
Elle-même
se partage entre Buenos Aires où elle vit depuis longtemps et sa
province natale de Corrientes où elle va régulièrement se
ressourcer. Elle répond en ce dimanche matin à une interview de
Página/12,
dans son supplément sur la culture décalée Яadar,
pour présenter Después
de todo (après tout
cela). Elle y parle de
l’expérience vécue pendant cette crise sanitaire et en
particulier de son ami, le sociologue Horacio González,
l’ancien directeur de la Bibliothèque nationale Mariano Moreno,
qui y a laissé sa vie à 77 ans. Elle y parle aussi politique :
c’est une femme de gauche profondément engagée dans le projet de
la Patria Grande (l’unification continentale). Elle a été
ministre de la Culture à la fin de la présidence de Cristina
Kirchner puis députée au Parlasur, qui a tant de mal à exister
quand le continent est majoritairement gouverné à droite.
La chanteuse dans un paysage typique de Corrientes (photo Cecilia Salas) |
Il y a deux jours, elle a fait mettre l’intégralité de l’album à écouter sur sa chaîne Youtube, sous licence RCA Victor, sa maison de disques.
L’album se compose de dix morceaux et dure 36 minutes.
Il est en vente sur différentes plateformes puisque depuis la France, il n’est pas encore possible d’en disposer chez nos disquaires.
Pour
aller plus loin :
regarder la chaîne vidéo de l’artiste
Ajout du 24 juillet 2021 :
Página/12
redonne la parole à Teresa Parodi pour la sortie de son nouveau
disque. Cette fois-ci, elle ait la une du supplément culturel
quotidien.
Pour aller
plus loin :
lire l’article
de Página/12
"Tourbillons", dit le gros titre |