"Coucher de soleil gris" dit le gros titre du supplément de Pagina/12 reprenant le titre d'un des tubes de l'artiste |
Palo Pandolfo, auteur, compositeur et chanteur,
n’avait que 56 ans. Hier dans l’après-midi, il s’est effondré
dans une rue de son quartier de Caballito, à Buenos Aires. Quand les
secours sont arrivés, il n’était déjà plus. On ignore encore la
cause de ce malaise fatal. Son corps a été emporté à la morgue où
une autopsie sera effectuée, comme c’est la règle dans ce cas.
La nouvelle laisse tout le monde stupéfait. Quelques minutes avant son décès, il animait encore ses comptes sur les réseaux sociaux. Il y a quelques semaines, il avait sorti un single du confinement, lui qui n’aura publié qu’une quinzaine de disques depuis le milieu des années 1980, avec ses groupes successifs puis en soliste.
Il avait donc commencé sa carrière en 1984 avec
un premier groupe, Don Cornelio y La Zona, qui s’était séparé en
1989. Il avait enchaîné avec une autre formation, Los Visitantes,
avant de se lancer dans une carrière de
soliste.
Son rock, assez difficilement classable, a
progressivement évolué vers un genre plus large dans
lequel il a agrégé une part de tango et
une autre de folklore, comme le font de
plus en plus de très nombreux artistes à
partir de sa génération, eux qui
ont désormais surmonté
les divisions dogmatiques de leurs prédécesseurs.
Il avait aussi fait
évoluer son look et il était passé de gendre idéal à rockeur
chevelu et barbu, très représentatif du courant underground
portègne.
Il avait sa
chaîne Youtube où vous
pouvez aller écouter sa musique. Ses albums sont aussi présents sur
les grandes plateformes de diffusion et de vente.
Clarín publie ce matin un article très complet illustré de photos mais surtout de vidéos et de nombreux extraits sonores.
Pour aller plus loin :