Le groupe de travail monté sur l'invitation de C. Caamaño Photo Télam |
La directrice de la AFI (Agence fédérale d’Intelligence), Crisitina Caamaño, vient de prendre une initiative qui, en Europe, relèverait de la recherche scientifique en histoire (comme ce fut le cas récemment en France avec les rapports Benjamin Stora (guerre d’Algérie) et Vincent Duclert (génocide rwandais) : dans un Bureau conjoint (mesa conjunta), elle a réuni des représentants de divers organismes militants de victimes de la dernière dictature (Madres, Abuelas, H.I.J.O.S., etc.), des Archives de la Mémoire (Archivo Nacional de la Memoria) ainsi que des Archives nationales (Archivo General de la Nación).
Mission : cataloguer et analyser les documents du renseignement constitués sous la dernière dictature militaire et retrouvés dans les archives de la AFI.
L’audit pour lequel cette directrice a été nommée au début du mandat de Alberto Fernández a en effet abouti, entre autres choses, à la découverte d’un important stock de fiches et de dossiers dans lequel doivent se trouver des informations pertinentes pour savoir ce qu’il est advenu des disparus, qu’il s’agisse d’opposants adultes (qui ont donc trouvé la mort) ou de très jeunes enfants, qui ont été enlevés à leur famille et doivent être toujours en vie à cette heure.
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