"Cacho Fontana est mort Une marque de radio", dit le gros titre du supplément culturel quotidien de Página/12 Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
Cacho Fontana vient de mourir,
juste au lendemain du décès de son ex-femme, la mère de ses deux
filles. A 90 ans, les suites à long terme du covid contracté au début de la pandémie donnaient depuis
longtemps des inquiétudes au sujet de son état de santé.
"La situation argentine inquiète les Etats-Unis", dit le gros titre en dessus de la photo du disparu Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
L’homme est l’un des tout
premiers à s’être mis en vedette dans les émissions de radio
puis aussi de télévision qu’il a animées et parfois également
conçues. L’un des tout premiers à s’être fait identifier par
le public. Notamment grâce au timbre de sa voix, un atout majeur
dans le monde de la radio.
L’homme avait des qualités
professionnelles qui le mettaient clairement au-dessus du lot et les
hommages qui lui sont rendus partout aujourd’hui en donnent
témoignage. Malheureusement, il n’a pas été en mesure de
surmonter les inconvénients d’une notoriété que sa manière
d’exercer le métier avait contribué à créer.
La première des trois pages d'hommage dans Clarín ce matin (édition papier) "La voix qui a révolutionné la radio et fit briller la télé", dit le titre Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Sa vie privée l’a trop vite
précipité dans un enfer : drogue, alcool et vie amoureuse
remuante. Et comme on ne prête qu’aux riches, il fut la cible de
plaintes pour actes de violence que déposa contre lui une
apprentie-modèle dans les années 1990. Il fut blanchi par la
justice mais sa carrière ne se releva pas de cette dernière
péripétie.
Une manchette bien visible pour le disparu et une grosse photo pour illustrer une inflation inouïe Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
L’histoire des médias gardera
toutefois le souvenir de sa trajectoire et certaines de ses émissions
appartiennent d’ores et déjà au patrimoine audiovisuel argentin.
Première des trois pages que La Nación consacre à la disparition de Cacho Fontana "Une voix qui marqua la radio au fer rouge" Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Il est donc normal et mérité qu’il figure aujourd’hui à la une de tous les quotidiens, quelle que soit leur couleur politique. Clarín et La Nación lui consacrent trois pages complètes, illustrées de photos où on peut le voir à toutes les époques. Página/12, pour sa part, lui consacre deux longs articles.
Pour aller plus loin :