vendredi 22 juillet 2022

Deux petites boules de poils dans la Lagune Iberá, c’est mignon comme tout ! [Actu]

Quand je vous disais que c'était mignon !
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Un peu dangereux aussi, soit dit en passant. On est prié de laisser la maman tranquille avec ses deux petits jaguars !

Tableau de chasse au début du 20e siècle
Image Rewilding

Trêve de plaisanteries : c’est la première fois depuis 70 ans que des jaguars naissent en liberté sur le sol argentin. L’animal a été si férocement chassé pendant la période coloniale (on en faisait des descentes de lit très prisées en ville) (1) et tout au long du 19e siècle qu’il avait complètement disparu jusqu’à sa réintroduction il y a quelques années, dans la grande prise de conscience devant la disparition programmée de la biodiversité.

L’événement s’est produit dans la Lagune Iberá, un immense parc national, un atout touristique et un sanctuaire de vie sauvage situé au cœur de la province de Corrientes, le tout grâce au travail d’une fondation, Rewilding en la Argentina (remettre de la vie sauvage en Argentine).

Fiche du jaguar, établie par Rewilding pour sa page Facebook
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La maman et les petits semblent se porter comme trois charmes.

Le jaguar a été déclaré monument naturel national en Argentine il y a plusieurs années, alors qu'on craignait sa disparition irrémédiable.

© Denise Anne Clavilier


Pour en savoir plus :

lire l’article de El Litoral, le quotidien local
visiter sur le site Internet de Rewilding les pages consacrées au projet Iberá


Clarín ce matin. Toujours avec la même photo
mais maintenant avec les noms de deux boules de poil
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Ajout du 26 juillet 2022 :
Les deux petits ont trouvé leur nom. Ce sont des internautes argentins qui les ont choisis dans le cadre d’un concours lancé par les autorités sur les réseaux sociaux.
Pour en savoir plus :
lire l’article de Clarín
lire l’article de El Litoral de Corrientes



(1) Même le grand San Martín, qui vivait alors à Paris, a demandé en 1834 à sa fille, Mercedes, retournée temporairement en Argentine, de lui rapporter une peau de « tigre » à son retour en France. Il trouvait cela très joli et ça fleurait bon la patrie lointaine. Que voulez-vous ? San Martín (1778-1850) avait beaucoup de qualités mais il n’était pas très écolo. Ce n’était pas encore à la mode.