Quand je vous disais que c'était mignon ! Cliquez sur la une pour une haute résolution |
Un peu dangereux aussi, soit dit
en passant. On est prié de laisser la maman tranquille avec ses deux
petits jaguars !
Tableau de chasse au début du 20e siècle Image Rewilding |
Trêve de plaisanteries : c’est la première fois depuis 70 ans que des jaguars naissent en liberté sur le sol argentin. L’animal a été si férocement chassé pendant la période coloniale (on en faisait des descentes de lit très prisées en ville) (1) et tout au long du 19e siècle qu’il avait complètement disparu jusqu’à sa réintroduction il y a quelques années, dans la grande prise de conscience devant la disparition programmée de la biodiversité.
L’événement s’est produit
dans la Lagune Iberá, un immense parc national, un atout touristique
et un sanctuaire de vie sauvage situé au cœur de la province de
Corrientes, le tout grâce au travail d’une fondation, Rewilding en la Argentina (remettre de la vie sauvage en Argentine).
Fiche du jaguar, établie par Rewilding pour sa page Facebook Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
La maman et les petits semblent se porter comme trois charmes.
Le jaguar a été déclaré monument naturel national en Argentine il y a plusieurs années, alors qu'on craignait sa disparition irrémédiable.
Pour en savoir plus :
Clarín ce matin. Toujours avec la même photo mais maintenant avec les noms de deux boules de poil Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Ajout du 26 juillet 2022 :
Les
deux petits ont trouvé leur nom. Ce sont des internautes argentins
qui les ont choisis dans le cadre d’un concours lancé par les
autorités sur les réseaux sociaux.
Pour en savoir plus :
lire l’article
de Clarín
lire
l’article
de
El Litoral de Corrientes
(1) Même le grand San Martín, qui vivait alors à Paris, a demandé en 1834 à sa fille, Mercedes, retournée temporairement en Argentine, de lui rapporter une peau de « tigre » à son retour en France. Il trouvait cela très joli et ça fleurait bon la patrie lointaine. Que voulez-vous ? San Martín (1778-1850) avait beaucoup de qualités mais il n’était pas très écolo. Ce n’était pas encore à la mode.