Le séminaire de Culture Tanguera proposé à tout public tous les mardis soirs par la Academia Nacional del Tango continue en septembre avec la première intervention du danseur et chorégraphe Juan Carlos Copes à partir de ce soir (enfin, pour moi, en fait, demain soir... Je ne sais pas si vous me suivez mais bon !, moi, je me comprends !) (1).
Le cours se déroulera en 4 séances, les 6, 13, 20 et 27 septembre 2011 dans les locaux de la Academia, de 19h30 à 21h30, avenida de Mayo 833.
Il est possible de s'inscrire jusqu'à 19h le jour même du premier cours. Le mois coûte 250 $. SE présenter au premier étage, d'où l'on vous dirigera vers la salle de cours.
Le Maestro Juan Carlos Copes abordera au cours du mois sa propre trajectoire professionnelle, ses débuts au Club Atlanta, son travail aux Etats-Unis pendant les années 1960 (2), ses relations amicales et artistiques avec Astor Piazzolla, le couple mythique qu'il a formé avec la danseuse María Nieves, tous deux inventeurs en quelque sorte du tango de scène (tango escenario), le spectacle Tango Argentino qui réveilla l'intérêt pour le genre dans le monde entier l'année même où tombait la Junte Militaire (1983). Enfin, il abordera le thème du tango et de sa danse aujourd'hui.
Pour l'anecdote, sur ce programme pédagogique, grâce à un accord récent signé avec le Club Athlétique de Boca Juniors, les adhérents de ce club peuvent bénéficier d'un rabais de 20%.
Pour aller plus loin :
consulter le blog des Seminarios Cultura Tanguera
Bientôt, retour des illustrations dans la colonne d'actualités de ce blog... Encore un peu de patience, merci à vous...
(1) Il y a 5 heures de décalage horaire entre l'Europe Atlantique et Buenos Aires en période d'hiver austral et la nuit, intervient le changement de date. Et l'Europe, plus orientale que l'Amérique, l'atteint la première...
(2) Politiquement, c'était des années très dures pour les relations entre l'Argentine et les Etats-Unis, ces derniers ayant alors complètement pris possession du reste du continent et en Argentine ils ne laissaient plus vivre qu'un tango très dépouillé de son caractère le plus distinctif et le plus identitaire. C'est donc un moment particulièrement ambigu du parcours du grand danseur que Copes a été et reste, à plus de 80 ans.