mardi 27 septembre 2011

Como te quiero hermano et EtvaB collection hiver 2011 [Retour sur Images]

Cucuza (tête-nue) et Dipi (façon passe-montagne !) au CAFF façon chambre froide

Como te quiero hermano (t'es un pote, toi) est un spectacle qui rassemble pour une soirée deux duos chanteurs-guitaristes que sont d'une part Cucuza (Hernán Castiello) et Moscato (Maximiliano Luna) et d'autre part (Walter) Chino Laborde et (Diego) Dipi Kvitko. En août dernier, l'une de ces soirées a eu lieu au CAFF, pendant l'une de ces vagues de froid polaire que les Portègnes redoutent beaucoup mais les Parisiens nettement moins (Buenos Aires est plus loin du pôle Sud que Paris du pôle Nord), sauf dans cet ancien atelier industriel désaffecté et sans chauffage où le CAFF (Club Atlético Fernández Fierro) est installé depuis 10 ans dans ce quartier mythique de Buenos Aires qu'est el Abasto (voir mon article du 18 août 2011 à ce sujet)... Reportage photo sur concert hivernal...

Scène finale au CAFF (de gauche à droite : Cucuza, Moscato, Aceituno, Dipi et, mort de rire, à l'extrême droite, Chino Laborde, qui n'était pourtant pas le dernier à débiter des blagues)

Moscato et Cucuza, Escenario Horacio Ferrer, Festival de Tango de Buenos Aires 2011

El Tango vuelve al Barrio (ETvaB pour les intimes, le tango est de retour dans le quartier), le cycle de concerts lancé il y a plus de 3 ans par Cucuza et Moscato au Bar El Faro, entre les quartiers de Villa Urquiza et Villa Pueyrredón, a fait cette année son entrée au Festival de Tango de Buenos Aires, qui se tenait cette fois-ci au Centro de Exposiciones, un vaste hall d'une laideur inimaginable caché derrière la faculté de droit de l'Université de Buenos Aires (UBA), dans le quartier de Recoleta. (Voir mon article du 23 août 2011 à ce propos).

Les mêmes, un peu plus tard...

J'ai eu la possibilité d'assister aux deux soirées. En voici quelques images...

Belle diagonale, non ? Du bas vers le haut : Moscato, Cucuza, Dipi et Chino Laborde.
Sur la droite, quelques personnes du public, qui ont été sommées de monter sur scène, pour rappeler le décor du Bar El Faro, où ETvaB ne retourne presque plus jamais, depuis que le Gouvernement de la Ville Autonome de Buenos Aires a retiré à l'établissement son habilitation pour l'organisation de concerts. Une absurdité que personne à Buenos Aires ne parvient à comprendre la finalité...

Dans les deux soirées, on a retrouvé la même bande de copains que, si vous lisez régulièrement ce blog, vous commencez à identifier : à côté des deux duos inséparables, que j'ai applaudis immanquablement autant à l'Abasto qu'à Recoleta, on a le chanteur Juan Pablo Villareal, qui, en parallèle de sa carrière de soliste, est désormais le chanteur de l'orchestre El Arranque (voir mon article du 5 juillet 2011 à ce propos), et Jerónimo Aceituno Peña, le percussionniste entre autres de Guitarra Negra, le groupe constitué autour du chanteur Alfredo Piro et dont Moscato est le directeur musical.


Le final de la soirée : Moscato, Juan Pablo Villareal, Cucuza, Chino Laborde et Dipi