Ce mercredi 21 septembre 2011, à 20h30, Hernán Cucuza Castiello, accompagné par le pianiste et bandonéoniste Sebastián Zasali, occupera, pour la troisième fois, la petite scène de la Sala Osvaldo Pugliese pour la troisième édition de son spectacle Con-vivencia Tanguera qui mêle des morceaux du répertoire classiques à des créations plus récentes, appartenant à ce que les Argentins appellent le Tango Nuevo (1). Con-vivencia Tanguera est une soirée musicale partagée qui prend place depuis plus de deux ans dans le cadre des soirées Tango del Miércoles au Centro Cultural de la Cooperación Floreal Gorini, avenida Corrientes 1543.
Entrée : 30 $.
Pour l'occasion, Cucuza a décidé de s'entourer, comme à son habitude, de très nombreux artistes, qui sont aussi ses amis : le guitariste et compositeur Acho Estol, le duo Dema-Sampaolli, le chanteur Hernán Genovese, le guitariste Maximiliano Moscato Luna, qui est son partenaire habituel dans le cycle El Tango vuelve al Barrio (EtvaB), l'auteur-compositeur-interprète Juan Seren avec le duo Púa Abajo, l'auteur-compositeur-interprète Lucio Arce, la pianiste Noelia Sinkunas et le jeune guitariste Mateo Castiello, son propre fils, 13 ans et des doigts d'or sur les cordes d'une guitare (le jeune musicien avait récolté une ovation remarquable en jouant au Festival de Buenos Aires avec Moscato, fin août : il nous avait tous bluffés).
(1) Tango nuevo : à ne pas confondre avec la danse très en vogue en France et qui mélange le tango et la salsa, sous le même nom. Inconnu au bataillon à Buenos Aires, où l'on apprécie guère que les Européens cherchent à l'imposer et empruntent ce nom de tango. Dans Barrio de Tango (ce blog), l'expression tango nuevo fait référence à la nouvelle vague musicale du tango, qui est apparue au début des années 1990, comme une véritable renaissance du genre, après la grande crise qu'il a traversée entre la chute de Perón et la fin de la Dictature (soit de 1955 à 1983).