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Sous
le titre général Quand le héros argentin coulait
des jours paisibles à Evry, la jeune journaliste française Marie D'Ornellas a
consacré samedi 2 février 2013 une page entière
du Parisien (édition Essonne) au général San
Martín qui a possédé pendant plusieurs années
une résidence de campagne, Grand-Bourg, dans ce qui n'était alors
qu'un tout petit village rural à une heure de train de Paris :
Evry-sur-Seine, 300 habitants dont 40 électeurs (on était
alors en pleine monarchie censitaire). Il y passait la belle saison,
réservant son appartement du 9ème arrondissement à
l'automne et quittant le plus souvent Paris pour le sud de la France
ou de l'Italie durant l'hiver. L'Andalou d'adoption qu'il avait été
durant toute son enfance (ou presque) et sa jeunesse ne supportait
guère les frimas parisiens...
La
maison est aujourd'hui occupée par une communauté
religieuse qui a modifié considérablement les lieux, en
y ajoutant notamment une chapelle, qui surprendrait sans doute
beaucoup l'ancien maître des lieux, peu porté sur les
réalités spirituelles, quoique fort respectueux de la
religion.
La
journaliste a croisé trois interviews, celle de la supérieure
de la communauté religieuse (qui a la part la plus réduite),
celle d'un historien local, car nous aussi en France avons nos Juntas
de Estudios Históricos comme en Argentine, et la mienne, à
propos de la sortie récente de San Martín, à
rebours des conquistadors.
La
page se veut un petit salut amical et chaleureux de l'Essonne à
l'Argentine qui célébrait hier le Bicentenaire de la
victoire de San Lorenzo.
Petit-Bourg, le château seigneurial du XVIIIe siècle, sur la commune d'Evry.
Il est ici photographié juste avant sa destruction dan les années 1850.
Alexandre-Marie Aguado, grand ami de San Martín, l'avait acheté à la fin des années 1820.
Il le revendit quinze ans plus tard, à cause de la ligne de chemin de fer qui entamait le parc.
Le nom de Grand-Bourg est un clin d'œil typique des facéties de San Martín
qui plaisantait volontiers la folie des grandeurs de son ami.
Les
trois articles dont se compose la page 16 de cette édition du Parisien sont en vente en ligne sur le
site du Parisien (1) sur les adresses suivantes :
entrefilet sur Grand-Bourg (comme San Martín lui-même avait baptisé sa
maison, qui donne maintenant son nom à un quartier de la ville)
entrefilet sur le cimetière de Brunoy, qui conserve encore le corps des
deux petites-filles du Libertador (leurs parents, Mariano Severo Balcarce
Buchardo et Mercedes Tomasa de San Martín Escalada, reposent depuis
les années 1950 dans une église de Mendoza, en
Argentine).
(1)
A l'intention de mes lecteurs étrangers : Le Parisien est le
quotidien local de la région parisienne. Il dispose de
plusieurs éditions correspondant aux différentes zones
de la petite et de la grande ceinture composant l'Ile-de-France.