Un
petit dernier pour la route ? C'est qu'il y a un bout de chemin de Buenos Aires à San Lorenzo, où nous attend un autre bicentenaire...
Hier,
je vous expliquais pourquoi Daniel Paz et Rudy avaient inventé
ces deux minettes de l'aristocratie portègne, aux façons
de Marie-Chantal et adonnées aux raisonnements courts (voir
mon article du 31 janvier 2013). Ce matin, ils continuaient leur
combat contre le boycott implicite des festivités commémorant
l'Assemblée de l'An XIII par la droite nationale avec ce
dessin représentant toujours les deux mêmes
insupportables chipies abruties par leurs préjugés de
classe. Après l'abolition de la torture, qui fait partie des
progrès historiques obtenus par l'Assemblée, voici une
autre de ses grandes décisions, l'abolition du statut
nobiliaire. Et cette fois-ci, les duettistes de Página/12
mêlent les deux infos qui partagent la presse, le bicentenaire
pour la presse de gauche, et le destin royal de Máxima
Zorreguieta, aux Pays-Bas pour la droite (voir mon article du 29 janvier 2013 à
ce sujet).
Minette
en noir : Alors comme ça, l'Assemblée de l'An XIII a interdit (sic) les titres de noblesse ?
Minette
en blanc : Ben tiens ! C'est pour ça que pour pouvoir être
reine, Máxima (1) a été obligée de s'en
aller en Hollande.
Minette
en noir : Pour mettre des bâtons dans les
roues, ils sont champions !
(Traduction Denise Anne Clavilier)
La
droite reproche beaucoup au Gouvernement argentin actuel de limiter
la liberté d'entreprendre et de faire du commerce
(international) par son interventionnisme qu'elle estime intempestif.
En fait, l'interventionnisme d'Etat actuel tend essentiellement à
réguler un peu l'économie et à assurer la souveraineté du pays par la maîtrise de ses domaines vitaux, pour orienter un
développement cohérent pour l'ensemble du territoire et de la population. Par rapport à
la quantité de règles qui encadrent les activités
économiques en Europe, l'action gouvernementale en Argentine
est infinitésimale...
(1)
La famille Zorreguieta appartient à l'oligarchie argentine,
dont ces deux filles sont elles aussi censées faire partie.