Photo officielle, publiée par le ministère (sans doute pendant le mandat de Cristina Kirchner, dont on voit une photo dédicacée dans la bibliothèque en arrière-plan) |
"No
voy a ser cómplice de la destrucción de algo tan valioso para
el país y para mí en lo personal. Mi compromiso es mantener lo que
se ha hecho y defender el presupuesto para poder continuarlo", a déclaré le ministre de la Recherche et des Technologies, Lino
Barañao, qui tient ce portefeuille ministériel depuis treize ans,
depuis sa nomination à ce poste par Cristina Kirchner qui était
allée chercher au sein de l'Université de Buenos Aires un
scientifique de très haute renommée internationale pour créer ce
ministère (qui n'était jusqu'alors qu'un simple secrétariat
d'Etat).
« Je
ne vais pas être complice de la destruction de quelque chose qui est
si précieux pour le pays et pour moi, d'un point de vue personnel.
Mon engagement est de maintenir ce qui a été réalisé et de
défendre le budget pour pouvoir continuer [ce que nous avons
fait] ». (Traduction © Denise Anne Clavilier)
Le
budget 2017 pour le ministère est en baisse de 30% sur celui de
cette année. Pourtant, Lino Barañao avait accepté de rester à la
tête de son ministère contre la promesse du Président Macri de
maintenir la politique de développement de la recherche. La semaine
dernière, il y a en en Argentine d'importantes manifestations du
monde scientifique, à l'issue desquelles la présidence avait fait
savoir que le budget allait être revue à la hausse. Il semblerait
que la partie ne soit pas gagnée puisque le ministre lui-même fait
des déclarations à Radio con Vos, interview que Página/12, le
quotidien de l'opposition, reprend très largement. Déclarations
reprises, avec plus ou moins d'ampleur, dans l'ensemble de la presse.
Pour
aller plus loin :
lire
l'article de Clarín (qui se contente de reprendre une dépêche
d'agence comme si souvent)
consulter
aussi le site Internet du Ministère argentin de la Recherche et des Technologies qui dispose aussi d'une page Facebook