Cristina Kirchner dans l'hémicycle de la Chambre haute (photo Damián Dopacio) |
Le
juge d'instruction en charge de l'affaire dite du dinero K, un
circuit d'argent issu de la corruption qui implique la famille
présidentielle et tout son réseau politique et économique, vient
de prononcer un non-lieu partiel concernant l'ex-présidente,
Cristina Kirchner, qui ne comparaîtra donc pas devant le tribunal à
ce sujet. C'est la première fois depuis qu'elle a été impliquée
dans cette affaire des plus malodorantes qu'elle bénéficie d'une
mesure en sa faveur par une justice que l'opposition estime aux
ordres du gouvernement en place.
Cristina
Kirchner n'en reste pas moins dans le collimateur du juge et pourrait
avoir à répondre des faits incriminés dans une deuxième phase du
dossier. Elle fait l'objet d'un complément d'enquête à
l'initiative du magistrat en charge de l'instruction.
Cristina
Kirchner est aujourd'hui sénatrice nationale. Elle bénéficie
toujours de l'immunité liée à cette fonction élective, malgré
plusieurs tentatives de la majorité de la faire lever. En pure perte
jusqu'à présent.
Curieusement,
Página/12 ne met pas l'info à sa une ce matin mais les trois
autres, Clarín, La Nación et La Prensa, si. Le monde à l'envers.
Pour
aller plus loin :
lire
l'article de Clarín
Ajout du 13 novembre 2018 :
lire cet article de La Prensa sur la prise de position de Margarita Stolbizer, la leader social-démocrate, très opposée à Cristina (qu'elle soupçonne depuis longtemps d'un très haut degré de corruption), et qui soutient la décision du juge. Stolbizer est une femme politique aussi éthique que faible sur le plan électoral.
Ajout du 15 novembre 2018 :
lire cet article de La Prensa sur l'appel qu'interjette l'Office Anti-Corruption contre cette ordonnance de non-lieu. Au même moment, la directrice de l'Office est inculpée pour manquement aux devoirs de sa fonction pour avoir tenté de protéger le président Macri pris dans un scandale de prise d'intérêts déloyale envers l'Etat (voir mon article du 15 novembre 2018).
Ajout du 13 novembre 2018 :
lire cet article de La Prensa sur la prise de position de Margarita Stolbizer, la leader social-démocrate, très opposée à Cristina (qu'elle soupçonne depuis longtemps d'un très haut degré de corruption), et qui soutient la décision du juge. Stolbizer est une femme politique aussi éthique que faible sur le plan électoral.
Ajout du 15 novembre 2018 :
lire cet article de La Prensa sur l'appel qu'interjette l'Office Anti-Corruption contre cette ordonnance de non-lieu. Au même moment, la directrice de l'Office est inculpée pour manquement aux devoirs de sa fonction pour avoir tenté de protéger le président Macri pris dans un scandale de prise d'intérêts déloyale envers l'Etat (voir mon article du 15 novembre 2018).