"La division est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre" |
Les
ténors de la gauche sud-américaine sont réunis ces jours-ci à
Buenos Aires pour proposer une voie alternative à la domination
ultra-libérale de l'économie financière qui sera une nouvelle
fois consacrée par la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement
du G20, à la fin du mois, dans une Buenos Aires qui sera alors comme
en état de siège. Au point que la ministre de la Sécurité a
demandé aux Portègnes de quitter la ville pour ces deux jours qui
promettent d'être invivables.
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Cristina
Kirchner a ouvert la rencontre avec un discours où perçait un ton
de campagne électorale (le mandat présidentiel est remis en jeu en
octobre prochain). Elle accueille ses homologues brésilien et uruguayen, Dilma Roussef et Pepe
Mujica, ainsi que le prix Nobel de la paix argentin, Pérez Esquivel.
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La
manifestation a recueilli environ 50.000 inscrits, dont presque la
moitié viennent de l'étranger.
Cristina
Kirchner a appelé à l'union de la gauche, qui n'a plus d'autre
solution pour sauver le continent du fléau (1) qui est en train de
s'abattre sur les classes moyennes et populaires, avec la réduction
draconienne des systèmes de redistribution des richesses et le
creusement abyssal des inégalités déjà énormes en Amérique
Latine.
Pour
en savoir plus :
lire
l'article de Clarín
(1)
Elle a utilisé des rapprochements historiques effrayants, comparant
l'actuel rejet des migrants au racisme destructeur d'Hitler.