Le match retour entre Boca Juniors et River Plate qui avait été reporté à hier, dimanche, à 17h, n'a finalement pas eu
lieu. Cela n'a rien d'étonnant, eu égard aux agressions et aux
blessures subies par l'équipe des visiteurs au Stade Monumental, samedi
dans l'après-midi, pendant leur trajet du sud au nord de Buenos Aires.
Les supporters effondrés sur les rares gradins rouge et blanc du Monumental une nouvelle fois évacué pour cause de suspension de match Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Boca Juniors a décidé de passer par la voie
judiciaire à l'intérieur des instances fédérales pour le moment
et réclame par voie d'avocat que la fédération continentale lui
accorde la coupe Libertadores puisque l'équipe a été mise hors
d'état de jouer par la violence des supporters du River. Et il est
vrai qu'en général, on punit le club dont les supporters manquent
au code du fair-play.
Clarín a préféré faire sa une sur la conférence de presse de Boca Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
River Plate a aussitôt sorti ses propres armes
juridiques. La fédération continentale aussi. Et la FIFA n'est pas
en reste dans cette guerre picrocholine qui fait la une des journaux
ce lundi matin.
"L'heure est aux mesquineries", proclame le gros titre Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Pour aller plus loin :
lire l'article de Clarín
lire l'article de La Nación
Ajout du 27 novembre 2018 :
le scandale a enfin une traduction politique avec la démission contrainte du ministre portègne de la Justice et de la Sécurité, qui a reconnu qu'il a failli dans l'exercice de ses responsabilités. C'est le premier ministre du gouvernement de la Ville Autonome de Buenos Aires qui assumera ses fonctions.
lire l'article de Página/12
lire l'article de La Prensa
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