Le
musicien et écrivain Luis Longhi rend en ce moment hommage à
Enrique Santos Discépolo (1901-1951), à travers une nouvelle pièce de théâtre
évocatrice : elle s'intitule sobrement Enrique et présente le
maître du tango et du théâtre des années 40 dans l'éventail de
ses talents. Enrique Santos Discépolo était poète, compositeur,
comédien de théâtre et réalisateur de cinéma.
Le
spectacle se tient demain soir, samedi 17 novembre 2018, à 20h30, au
centre Caras y Caretas, Venezuela 330, à Montserrat (1). Autre
représentation : le 24 novembre à la même heure et au même
endroit.
Entrée :
200 $ (tarif raisonnable).
Luis
Longhi et Nicolás Cucaro sont seuls en scène pour faire revivre un
personnage haut en couleurs, écorché vif, anarchiste désespéré converti en péroniste passionné et mort en 1951, à la veille de Noël, un
an et demi après son ami, le poète Homero Manzi, qui lui avait rendu
hommage quelques mois plus tôt avec un tango immortel :
Discepolín (2).
En
avril, Página/12 avait rendu compte de la pièce, qui se présentait
alors dans sa version originale avec plus de monde en scène.
Luis
Longhi va bientôt reprendre une autre de ses pièces tangueras, Marío Cardenás,
autour de la figure d'une vieille gloire fictive du tango qui ferait
son retour médiatique après une carrière triomphale dans les
années 60 et 70.
Pour
en savoir plus :
consulter
la page Facebook de Luis Longhi
(1)
Il s'agit de l'autre salle de spectacle du groupe Octubre.
(2)
Discepolín et une dizaine de tangos de Discépolo font partie du
corpus de textes que j'ai traduits dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, paru aux Editons du Jasmin.