L'historien avait 91 ans.
Il s'était fait connaître en Amérique latine et dans le monde pour
un livre sur les révoltes ouvrières en Patagonie au début du
vingtième siècle : La Patagonia rebelde (la Patagonie rebelle). Jusque très
récemment encore, il participait à des rencontres culturelles
militantes où il prenait la parole.
Ce vieil anarchiste meurt
à Noël, comme un ultime pied de nez à l'Argentine bien pensante.
Comme c'est aujourd'hui un
jour férié où la presse ne paraît pas, les nécrologies ne se
trouvent que sur les sites Internet des quotidiens et ne sont pas
encore à la hauteur du personnage et de ses contributions à la vie
intellectuelle du pays pendant plus d'un demi-siècle.
Osvaldo Bayer avait été
chroniqueur à Página/12
depuis la fondation du journal. On ne sera donc pas surpris que la
rédaction lui ait déjà consacré un grand nombre de pages en
ligne, en attendant l'édition papier de demain.
Les
obsèques du disparu devraient avoir lieu demain, selon la coutume en
Amérique du Sud.
Pour aller plus loin :