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Lundi (voir mon article d’hier), le gouvernement
a autorisé la police fédérale à tirer sur des suspects en dehors
de la règle de légitime défense, pendant qu’il se félicitait du
bon déroulement de la réunion du G20 et tâchait d’en tirer
gloire ou argument électoral.
Patatras !
La modification du protocole d’action des forces de police enfonce
un nouveau coin dans l’alliance gouvernementale Cambiemos. L’une
des leaders d’opinion de l’alliance, certes politiquement
minoritaire en son sein, Elisa Carrió, s’insurge, parle de
politique fasciste et de violation des droits de l’homme, tandis
qu’un juge local de Buenos Aires interdit au gouvernement de la
Ville d’adopter ces mesures pour la police municipale (qu’on
appelle métropolitaine) parce qu’elles sont inconstitutionnelles.
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Ce n'est pas la première fois que la fondatrice de Coalición Cívica manifeste son désaccord avec ce gouvernement et ce président qu'elle a longtemps soutenu mais cette fois, le ton qu'elle emploie semble annoncer une menace de rupture beaucoup plus sérieuse que jusqu'à présent.
Et
c’est donc à nouveau la bagarre générale. L’état de grâce
post-G20 n’aura pas duré 48h.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article principal de Página/12, qui fait sa une sur un
retournement de la Cour Suprême qui vient de reconnaître qu’on ne
peut pas appliquer aux condamnés pour crime contre l’humanité les
mesures d’allègement de peine conçues pour les crimes de droit
commun
lire
l’article de Clarín
lire
l’article de La Nación
Ajout du 27 décembre 2018 :
lire cet article de Página/12 (édition d'hier) sur la décision de justice prise contre un autre policier qui a atteint un suspect en lui tirant dans le dos
Ajout du 27 décembre 2018 :
lire cet article de Página/12 (édition d'hier) sur la décision de justice prise contre un autre policier qui a atteint un suspect en lui tirant dans le dos