samedi 17 avril 2021

« L’affaire des carnets » est classée [Actu]

Montage des huit carnets
effectué par La Nación
il y a plusieurs mois
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Cette affaire est l’une des plus bizarres qui aient été montées contre Cristina Kichner, sa famille et ses proches politiques : des photocopies de carnets à spirales, à l’origine très embrouillée, donc plutôt suspecte du point de vue du droit, sont apparues en août 2018, en pleine campagne de « lawfare » contre l’ancienne majorité (de retour au pouvoir depuis décembre 2019).

Un chauffeur de taxi les auraient tenus au jour le jour alors qu’il conduisait des personnalités du gouvernement de Cristina Kirchner tandis qu’elles se rendaient avec une régularité de métronome à des adresses spécifiques à Buenos Aires pour y recevoir des valises remplies de dessous de table pour 160 millions de pesos. C’est déjà bizarre que ces gens haut placés dans l’appareil d’État aient eu besoin de recourir toujours à un chauffeur de taxi, toujours le même qui plus est, mais ça l’est encore plus qu’ils lui aient fait autant de confidences sur les opérations illégales qu’ils étaient en train d’effectuer, au point qu’il ait pu les décrire dans ses carnets qu’il aurait d’ailleurs fait brûler (quand, comment, pourquoi, mystère).

A croire qu’il s’agissait tous d’imbéciles finis et dans ce cas, il est assez curieux qu’aussi peu de preuves de leurs malversations aient pu être découvertes et produites en justice.

Le juge chargé de l’instruction de cette affaire vient de classer le dossier en invoquant l’impossibilité d’établir quelque délit que ce soit dans cet étrange fourbi.

Normalement, c’est la fin de l’histoire. On devrait passer à autre chose. On est en campagne électorale.

© Denise Anne Clavilier

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