"Des yeux qui ne voient pas" titre Página/12 qui craint l'effondrement du système hospitalier à brève échéance |
Deux
conférences de presse à l’issue du rendez-vous de Olivos entre le
président et le chef de gouvernement de la Ville autonome de Buenos
Aires pour acter l’incompatibilité de leurs positions respectives
concernant les mesures à prendre pour entraver la seconde vague de
covid-19 qui fait de nombreux morts et menace la continuité des
services hospitaliers à Buenos Aires et dans sa banlieue.
"Fernández très dur avec Larreta - la bagarre pour l'école
se poursuit devant la Justice", dit le gros titre
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Horacio Rodríguez Larreta maintient son recours à la Cour suprême, qui va devoir l’examiner : il demande de pouvoir ne pas appliquer le décret du président Alberto Fernández qui impose de réduire encore les interactions sociales et notamment de fermer les écoles et les établissements d’enseignement pour les deux dernières semaines du mois.
Mauricio Macri
s’en mêle et invite maintenant les maires de la province de Buenos
Aires à ne pas appliquer le décret présidentiel. Un ancien
président, qui a usé et abusé de la même procédure des décrets
d’urgence (on parlerait d’ordonnances en France), dénie à son
successeur le droit d’y recourir dans une crise sans précédent !
Cette prise de position lui vaut d’être poursuivi par un procureur
pour incitation au délit.
C’est la campagne électorale qui fait rage et un certain nombre d’Argentins vont le payer de leur vie. Le calumet de la paix est d’autant moins à portée de vue qu’ il y a de nombreux signes que le calendrier électoral va être retardé à cause de la seconde vague et de la lenteur du plan de vaccination, les doses arrivant au compte-gouttes.
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