jeudi 1 avril 2021

La pauvreté au rythme de la pandémie [Actu]

Pour chercher, para buscar, to search : , , , , , , Publié par Denise Anne CLAVILIER
"Dans mon pays, quelle tristesse !"
En haut, les chiffres de l'épidémie "qui inquiètent"
Cliquez sur l'image pour une haute résolution


Hier, l’INDEC, l’institut national de statistique argentin, a fait paraître son baromètre trimestriel qui rend compte du taux de pauvreté et d’indigence dans 31 centres urbains du pays.

"Echec national"
(Comme si l'épidémie n'existait pas !)
En bas, en rouge : "nous revoilà en octobre"
(comme nous, en Europe)
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
A l'heure où je publie, le quotidien n'a pas encore mis à jour son site

Et ces taux tendent à augmenter avec la crise sanitaire. Au second semestre 2020, 31,6 % des foyers argentins étaient dans la pauvreté, dont 7,8 dans l’indigence. Estimé au niveau individuel, les chiffres sont pires : 42 % des habitants sont pauvres, dont 10,5 % sont indigents. Cela correspond à 28 539 917 personnes en dessous du seuil de pauvreté. 32,3 % d’entre elles ont entre 0 et 14 ans. Les personnes de 30 à 64 ans, soit une grande partie de la population active, représentent 44,7 % de cette catégorie. Les personnes âgées constituent 17,1 % de ce groupe, ce qui pourrait indiquer que les efforts faits pour relever les petites retraites portent un peu de fruit.

"En un an, trois millions de pauvres en plus :
maintenant, ils sont 19 millions"
Cliquez sur l'image pour une haute résolution

Nul ne s’étonnera de voir que le plus gros du contingent vit dans la banlieue sud de Buenos Aires.

"La pauvreté est montée à 42% en 2020
et touche 19 millions d'Argentins"
La photo montre les départs en week-end prolongé
Tout en bas, un titre secondaire parle de la situation en France
Cliquez sur l'image pour une haute résolution

© Denise Anne Clavilier


Résumé du rapport de l'INDEC
en infographie
Cliquez sur l'image pour une haute résolution

Pour aller plus loin :


Mise à jour du 3 avril 2021 :
lire cet article de La Prensa sur la stagnation des salaires qui ajoute encore à la pauvreté, eu égard au taux d'inflation actuel.