mardi 12 décembre 2023

Boca Juniors a obtenu le droit d’organiser ses élections [Actu]

En haut, au centre : "Macri le bec dans l'eau"
En-dessous : le gros titre dénonce les manœuvres de Mileí
qui menacent déjà les droits acquis
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Finalement, la justice s’est prononcée pour la tenue des élections qui doivent renouveler le bureau exécutif du club Boca Juniors, celui dont, avant-hier, sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron a si fièrement brandi le maillot bicolore que Javier Mileí lui avait signé et dédicacé avec son slogan de campagne, caractérisé par son langage de charretier.

En haut à droite avec une photo de Riquelme
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Cette décision de justice est interprétée comme une défaite de Mauricio Macri qui voulait à tout prix geler la situation. La vie politique de Buenos Aires est en effet dominée par la droite ultra-libérale du nouveau chef de l’exécutif municipal, un cousin de Macri, et la vie nationale vient de basculer dans le libertarianisme (de fond ou de façade), lui-même noyauté par Macri et consorts. Que la justice locale se soit donc prononcée contre la demande de Macri pourrait être un signe de l’indépendance que réclame la magistrature, au moins pour le courant dans lequel s’inscrit le juge qui vient de prendre cette décision.

Clarín traite cette info en bas à droite :
"Point final à Boca : la justice a confirmé
les listes électorales et il y aura des élections"
L'image centrale est consacrée à l'incident qui
a émaillé la procession présidentielle hier sur Avenida de Mayo
Un homme a jeté sur le cortège une bouteille en verre
qui n'a pas atteint le Chef de l'Etat mais a blessé l'un de ses gardes
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Du coup, les autorités du club ont annulé les festivités qui devaient se tenir aujourd’hui au stade de la Bombonera, la résidence de l’équipe professionnelle (et de toutes les activités culturelles et sociales du club). Aujourd’hui, c’est en effet la fête des supporters (el Día del Hincha). On a sans doute craint des manifestations de colère politique et sociale difficiles à contrôler dans le contexte devenu explosif dimanche dernier.

La Nación laisse beaucoup de place à l'info :
en haut à gauche avec les photos de deux candidats
En-dessous : le premier conseil des ministres
du nouveau mandat
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Le scrutin se tiendra dimanche prochain, de 8h à 18h. Le conseil d’administration ira soit à la liste dont Macri serait le vice-président soit à celle des dirigeants actuels, à la tête desquels se trouve l’ancien joueur Juan Román Riquelme.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article de Página/12 (pro-Riquelme)
lire l’article de La Prensa (pro-Macri comme les deux suivants)
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación

Ajout du 13 décembre 2023 :
La liste d’opposition menée par Andrés Ibarra et (surtout) Mauricio Macri maintient que la liste électorale est irrégulière mais elle ne fera tout de même pas appel…
Pour aller plus loin :
lire l’article de Página/12


Ajout du 15 décembre 2023 :
Finalement, Andrés Ibarra, l’associé de Macri, a trouvé de quoi se représenter devant les tribunaux à trois jours du scrutin, histoire de bien compliquer la tâche des administrateurs actuels dans l’organisation du truc : il a demandé en référé que les électeurs dont il conteste l’inscription sur les listes électorales soient obligés de voter dans une urne à part. Donc, si la justice lui donne raison, ce qu’il ne faut pas exclure, il faudrait prévoir deux urnes, deux files d’attentes et sortir en quatrième vitesse une liste électorale ne comprenant que ces personnes.
Ils ne reculent décidément devant rien !
Sur ce point, lire l’article de La Nación


Ajouts du 16 décembre 2023 :
La justice a donné raison hier, un jour ouvré avant la tenue du scrutin, à Ibarra et consorts.
Pour aller plus lion :
lire l’article de Página/12
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación