mardi 26 décembre 2023

Virés ou en sursis : le triste Noël des salariés de l’État national [Actu]

Le gros titre est une citation d'un tango célèbre :
La casita de mis viejos (à écouter ici sur Todo Tango)
C'est le premier vers, signé par Enrique Cadícamo
"Me voici vaincu de retour chez mes parents"
(Ce tango fait partie du corpus de
Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins,
Editions du Jasmin, 2010
Voir l'article de une Página/12 sur le drame
des locataires chassés de chez eux par les nouvelles
règles de location de résidence
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Par un nouveau décret, le président vient de mettre fin à tous les contrats de travail publics signés pendant l’année 2023. Environ sept mille personnes perdent leur travail.

"Le gouvernement commence aujourd'hui
la réduction du personnel de l'Etat" dit le gros titre
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Les autres, qui ont signé leur contrat avant le 1er janvier de cette année, se voient accorder un délai de 90 jours pendant lesquels le gouvernement est censé les passer en revue avant de les licencier, de les maintenir à leur poste ou de les muter.

Clarín préfère taper sur l'opposition
au pouvoir dans la province de Buenos Aires
(certains impôts subissent de fortes augmentations)
En revanche, l'info sur l'interruption des contrats de travail
est traitée discrètement en haut de la colonne de droite
"Mileí licencie sept mille salariés publics embauchés en 2023"
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Ajoutez à cette situation tous les locataires qui sont maintenant à la merci de leur propriétaire qui peut exiger d’eux le règlement du loyer en dollar ou ne pas renouveler le bail, à moins qu’il ne le renouvelle que pour deux mois comme un précédent décret leur en donnera le droit lorsqu’il entrera pleinement en vigueur.

"Le gouvernement va licencier 7000 salariés publics
embauchés cette année", dit le gros titre
sur une photo des deux généraux iraniens
tués lors d'opérations ciblées par les Etats-Unis
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Actuellement, le décret n’est pas encore juridiquement opposable aux citoyens mais les propriétaires n’attendent pas qu’il le soit. Quel été se prépare !

Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article principal de Página/12
lire l’article de La Prensa
lire l’article de La Nación
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