A
Ushuaia, ce soir, jeudi 20 décembre 2012, à partir de
20h, ouverture de la quatrième édition du festival Jazz
al Fin (1), dans la salle Niní Marshall, de la Maison de la
Culture municipale de la capitale de la Province de Terre-de-Feu.
Et
en cette année 2012, où l'on commémore les vingt
ans de la disparition de Astor Piazzolla, décédé
le 4 juillet 1992, ce festival lui rendra hommage grâce à
plusieurs artistes et formations qui présenteront leurs
propres versions, jazzifiées, de ses œuvres.
Parmi
les artistes au programme, Daniel Pipi Piazzolla aura une place de
choix, puisqu'il clôturera la manifestation samedi 22 décembre,
où sa formation, Escalandrum (2), partagera la soirée
avec le guitariste Néstor Alonso. Daniel Pipi Piazzolla a
sorti l'année dernière un album entièrement
consacré à son grand-père, Piazzolla Plays
Piazzolla, ce dont j'avais rendu compte en son temps (voir mon article du 22 mai 2011).
Les
autres musiciens sont tous des jazzmen argentins, dont un s'est
installé hors du pays.
A
côté des concerts, le Festival Jazz al Fin, rebaptisé
cette année Liberjazz (3) en hommage au Maestro, propose des
cours, des master classes et des rencontres variées.
Pour
l'occasion, le quotidien national Página/12 a publié
ce matin un article auquel il mêle quelques propos de Daniel
Piazzolla. Et bien sûr, on trouve de plus amples informations
sur la manifestation, son programme et ses invités sur le
quotidien d'Ushuaia, El Diario del Fin del Mundo, ça ne
s'invente pas, un titre pareil...
A la
rentrée de cette année, ici, en France, l'Orchestre
National de Jazz avait lancé sa propre interprétation
de l'œuvre de Piazzolla, l'accompagnant d'une rhétorique
marketing qui m'avait assez peu convaincue, mais cela ne m'a pas
empêché d'en rendre compte dans mon article du 19 octobre 2012.
Pour
aller plus loin :
lire
l'article du Diario del Fin del Mundo, le 17 décembre
2012
lire
l'article d'aujourd'hui du même journal, sur l'ouverture du
festival.
Connectez-vous
à la page Facebook du festival (le site internet n'est pas à
jour et s'arrête à la 3ème édition).
(1)
Ce qui se traduit "Jazz enfin" ou "Jazz au bout du monde".
(2)
Du nom du requin que Astor Piazzolla, petit-fils d'un pêcheur
napolitain et natif du port de Mar del Plata, aimait pêcher
pendant ses loisirs. Séances de pêche auxquelles il
aimait emmener Danielito...
(3)
Une allusion à Libertango. Une partition instrumentale
à l'origine, dont Guy Marchand a fait une chanson en y mettant
ses propres paroles, en français. Mais il existe une version à
texte, par Horacio Ferrer, qui a écrit cette letra en 1990...
A écouter sous le lien, dans un enregistrement de 1984, par le
Quinteto Astor Piazzolla sur le site argentin Todo Tango.