Le
mardi 7 janvier 2014, à 20h, je donnerai une conférence suivie,
comme d'habitude, d'un débat avec la salle, au sujet des origines du
tango et sa genèse dans la Buenos Aires du XIXe
siècle. Cette causerie sera illustrée d'extraits d'enregistrements
historiques (il y en a !).
Un candombe présidé par Rosas (et son épouse) Très célèbre tableau de Martín Boneo daté de 1845 aujourd'hui exposé au Museo Histórico Nacional (Buenos Aires) |
Nous
parcourrons quatre-vingt-dix ans de la vie de Buenos Aires, depuis ce
qu'on appelle le candombe federal, un moment fondateur de la culture
populaire (et politique) du Río de la Plata, sous l'égide du
gouverneur Juan Manuel de Rosas (1793-1877), jusqu'à ce qu'un tout
jeune Carlos Gardel découvre une très belle chanson dont il fit un
triomphe jusque dans la société huppée de la Generación del
Ochenta (voir mes Petites Chronologies, en partie médiane de la
Colonne de droite). Nous verrons comment peu à peu le genre à
naître a intégré des traditions venues des quatre coins du monde
en une grande musique ultra-métissée qui n'a cessé d'évoluer
jusqu'à aujourd'hui...
Carlos Gardel, s'accompagnant lui-même dans les années 30 sur sa guitare aujourd'hui déposée au musée de la Sadaic |
Pour
ceux qui veulent vérifier que je ne fais pas des discours
pontifiants et assomants (à quoi on identifie souvent ce genre
qu'est la conférence), ils peuvent se rassurer en écoutant mes
interventions radiophoniques, soit à travers les liens permanents
situés dans le haut de la Colonne de droite soit sur les pages Radio
de mon site Internet.
Cela
se passera à la Maison de l'Argentine, où, il y a plus de trois
ans, j'avais déjà présenté mon tout premier livre, Barrio de
Tango, recueil bilingue de tangos argentins, paru le 3 mai 2010 aux
Editions du Jasmin (voir le site Internet de cette maison d'édition)
et où se tient ce soir un très beau concert de Noël (comme un
voyage musical dans tout l'intérieur du pays, grâce à Ariel
Ramírez, le compositeur) et grâce aussi au très dynamique
directeur de cette Maison, qui s'est transformée depuis son arrivée
en un véritable petit centre culturel argentin dans la capitale
française.
Merci,
Marcelo Balsells !
Maison
de l'Argentine, Cité Internationale Universitaire, 27 boulevard
Jourdan, dans le 14e
arrondissement.
Entrée
libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Vente
de mes livres sur place.
Pour
en savoir plus sur les activités de la Maison de l'Argentine,
visitez son site Internet (qui est en lien permanent dans la rubrique
Mes partenaires, dans la partie basse de la Colonne de droite) ou
cliquez sur son nom dans le bloc Pour chercher, para buscar, to
search, ci-dessus.