Pizzi dans son ancien club |
En voilà des manières !
A
peine rentré d'un pèlerinage tonitruant à la Cité du Vatican,
Môsieur Juan Antonio Pizzi, triomphant entraîneur du CA San
Lorenzo, juste après le gain d'une belle coupe, annonce qu'il a été
recruté par le Club de Valencia et Chao, il se barre en Espagne,
comme ça au début de l'été, juste avant Noël...
Les
cuervos (les corbeaux) en avalent leurs crampons : voilà que leur entraîneur leur
préfère les chauve-souris !
Et toute la presse lui saute dessus,
quelques commentateurs nous affirmant que le président Matías
Lammens, réélu de fraîche date, s'étrangle de rage, tandis que
d'autres croient savoir que les deux hommes s'étaient entendus
depuis plusieurs semaines sur ce débauchage par les anciens
colonisateurs...
Si
ça vous amuse, allez jeter un coup d'œil
sur les articles sur-vitaminés et très très très passionnés que
déclenche cette information que personne n'aurait vu venir (1)...
Echanger l'écusson azulgrana du CASLA pour celui-là, vous l'auriez fait, vous ? |
L'information
a d'autant plus défrisé les supporters que l'équipe a une
précampagne à assurer avant la reprise officielle de la saison
footballistique et doit trouver un entraîneur dare-dare. Et un bon !
C'est qu'une coupe comme celle-là, il faut la garder. Et le
capitaine qui disait pas plus tard qu'avant-hier qu'il visait plus haut encore
pour l'année prochaine...
Ceci
dit, Pizzi recevra le prix de sa trahison : finis les petits
voyages à Rome avec audience papale personnalisée passée à rire comme des bossus tous ensemble en lunfardo avec l'évêque en blanc.
Qu'il
aille se faire pendre !
Pour
aller plus loin :
lire
l'article de Clarín
(1)
En fait si, il y avait des rumeurs depuis longtemps mais Pizzi
démentait avec aplomb. En toute honnêteté, aurait-il pu faire
autrement tant que le tournoi se déroulait ?