Tele Sur, la chaîne de télévision du Venezuela, co-productrice, avec Nocaut Contenidos, de Ferrer, Tangamente, vient de mettre en ligne sur Youtube (le 22 décembre) l'intégralité de ce documentaire admirable de 25 petites minutes, dirigé par Juan Pablo Méndez Restrepo.
pour la durée que Tele Sur accordera à ce film sur Youtube
On
y voit le Maestro Horacio Ferrer sur scène et en coulisses.
On l'y entend raconter son enfance et sa passion pour la fabuleuse bibliothèque de son père, où il s'est forgé les bases d'une culture générale phénoménale.
On le regarde déambuler dans les quartiers de Recoleta (2) et de San Telmo, le long de la rue Defensa, et sur les bords du Río de la Plata, sur la Costanera.
Il y évoque ses rencontres avec Aníbal Troilo et Astor Piazzolla, la création de Balada para un Loco (1) et de María de Buenos Aires (2), le film de Philippe de Brocca, Le Roi de Cœur qu'il tourna en 1966 en France.
Il évoque aussi les périodes dictatoriales et leurs effets catastrophiques sur la capitale argentine et sa vie intellectuelle, artistique et culturelle. Il s'exprime sur les bienfaits de la démocratie et de la liberté regagnée depuis 1983.
On y entend sa femme, Lulú Michelli (avec une faute d'orthographe dans le patronyme), y raconter , avec émotion et beaucoup d'esprit, leur rencontre, qu'il a lui-même esquissée dans une très belle valse, Lulú, mise en musique par Raúl Garello (1). On les accompagne tous les deux jusqu'à l'aéroport d'Ezeiza, d'où ils partent vers un horizon onirique sur des vers qui portent son sceau...
On l'y entend raconter son enfance et sa passion pour la fabuleuse bibliothèque de son père, où il s'est forgé les bases d'une culture générale phénoménale.
On le regarde déambuler dans les quartiers de Recoleta (2) et de San Telmo, le long de la rue Defensa, et sur les bords du Río de la Plata, sur la Costanera.
Il y évoque ses rencontres avec Aníbal Troilo et Astor Piazzolla, la création de Balada para un Loco (1) et de María de Buenos Aires (2), le film de Philippe de Brocca, Le Roi de Cœur qu'il tourna en 1966 en France.
Il évoque aussi les périodes dictatoriales et leurs effets catastrophiques sur la capitale argentine et sa vie intellectuelle, artistique et culturelle. Il s'exprime sur les bienfaits de la démocratie et de la liberté regagnée depuis 1983.
On y entend sa femme, Lulú Michelli (avec une faute d'orthographe dans le patronyme), y raconter , avec émotion et beaucoup d'esprit, leur rencontre, qu'il a lui-même esquissée dans une très belle valse, Lulú, mise en musique par Raúl Garello (1). On les accompagne tous les deux jusqu'à l'aéroport d'Ezeiza, d'où ils partent vers un horizon onirique sur des vers qui portent son sceau...
Superbe
moyen métrage de 2008 dont je me souviens d'avoir vu, à ses côtés,
le toute première projection privée du montage final dans le Salón
de los Angelitos "Horacio Ferrer" de la Academia Nacional del Tango, parce qu'il avait tenu à m'y inviter, à l'improviste, comme toujours. Nous étions une dizaine tout au plus, dont toute
l'équipe de production ou peu s'en faut... Un beau souvenir !
Le
film est visible sur Vimeo, sur le site Internet de Nocaut et sur le
canal Youtube de Tele Sur, à chaque fois en version originale sans
sous-titres. Mais, en cas de difficulté linguistique, vous pouvez le voir et le revoir, le temps pour
vous de vous habituer à la diction rioplatense si elle ne vous est
pas encore familière. Encore faut-il bien sûr maîtriser un peu
l'espagnol...
Vous
pouvez aussi le voir avec des sous-titres en anglais sur un canal Youtube sans lien avec les co-producteurs.
Sur mon site Internet, vous trouverez un autre hommage, avec un texte différent (il y a tant de choses à dire), publié hier, 26 décembre 2014.
Sur mon site Internet, vous trouverez un autre hommage, avec un texte différent (il y a tant de choses à dire), publié hier, 26 décembre 2014.
(1) Balada para un loco et Lulú font partie des douze letras de Horacio Ferrer traduites dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, paru en mai 2010 aux Editions du Jasmin.
(2) Yo soy María, l'air emblématique de María de Buenos Aires, est traduit dans le cahier central de la revue Triages, n° 20, juin 2008, paru chez Tarabuste Editions. Il en va de même de la letra intitulée Recoleta, où Horacio Ferrer décrit, avec sa poésie fantasque, ce quartier où il passait ses vacances pendant son enfance, dans la famille maternelle, les Ezcurra, une famille historique de Buenos Aires, qui s'est particulièrement illustrée dans les premiers temps de l'indépendance et sous Juan Manuel de Rosas (1835-1852).