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"Que ce soit [désormais] la loi", dit le gros titre En haut : "un peu de justice sociale", allusion au vote en première instance d'une loi instituant l'ISF Le vert est la couleur de la militance pour le droit à l'avortement Les militants contre ce droit arborent le bleu ciel (couleur de la Vierge) |
C’était un
élément-clé du programme de gouvernement du président Alberto
Fernández qui aurait dû être traité dès le début de l’année,
à la reprise des sessions parlementaires en mars. Mais la pandémie
a tout arrêté.
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"Avec la légalisation, il y aura moins d'avortements, selon A[berto] F[ernández], dit le gros titre Le quotidien, farouchement hostile à cette mesure, a évité de choisir entre le vert et le bleu Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Hier, le
gouvernement argentin a déposé sur le bureau du Congrès un projet
de loi qui légalisera l’avortement. Il est très probable qu’après
que l’opposition aura résisté de toutes ses forces, la loi sera
votée par les deux chambres.
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Clarín, qui n'a pas d'idée arrêtée sur l'avortement, a choisi d'en faire un titre très secondaire (en haut, à droite, sous le titre) Sa page de une est consacrée au vote qui pourrait instaurer l'ISF (ça, ça intéresse beaucoup plus les actionnaires du journal) La photo représente les manifestants venus soutenir la majorité sur la place du Congrès (malgré les mesures sanitaires) |
Et cela se
voit sur les unes des journaux ce matin.
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"Fernández a envoyé le projet de l'avortement et espère que la Chambre le votera avant la fin de l'année" La Nación était il y a encore quelques années très hostile à la mesure, Progressivement, le quotidien est passé à l'indifférence sur le sujet Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Un autre
projet de loi avait déjà été présenté au Congrès par le
président précédent qui voulait s’acheter un déguisement de
progressiste et qui, par la suite, en voyant la réaction hostile de
sa majorité, avait reculé en prétendant qu’il était lui-même
contre l’avortement (alors qu’il n’a sans doute aucun avis
tranché sur la question dont il se désintéresse) et le Congrès
avait rejeté le projet à quelques voix de majorité. Il est fort
peu probable que le même pataquès se reproduise cette fois-ci.
© Denise Anne Clavilier
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