Une vie comme au cinéma, dit le gros titre sur cette caricature très tendre de Pino Solanas signée Daniel Paz en haut : Biden entre, Trump sort. |
C’est l’attitude de La
Prensa qui est la plus choquante ce matin : rien ni sur son
site (ni aujourd’hui ni hier) ni sur sa une sur la disparition de
Pino Solanas, qui n’était pas seulement l’ambassadeur d’un
gouvernement que cette rédaction exècre (contre toute loyauté
démocratique et institutionnelle) mais qui était aussi, qu’elle
le veuille ou non, un des plus grands cinéastes argentins actuels.
Les images parlent d'elles-mêmes Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Comme on pouvait s’y attendre hier, c’est bien à la une générale que Página/12 a décidé de rendre hommage à l’artiste et au militant disparu et puis l’actualité politique hier à midi faisant loi, la rédaction a partagé sa page en deux pour donner à l’élection d’un président honorable et respectueux des formes à la tête des États-Unis la place qui lui revenait.
Titre (en haut) "Tchao Pino" n'est pas irrespectueux. C'est à peu près comme le Tchao Coluche qui avait fleuri sur nos unes en leur temps Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Sans surprise pour qui connaît
un peu les lignes idéologiques des deux autres quotidiens nationaux,
la droite libérale, La Nación et Clarín ont laissé
à Pino un petit espace, qui évite de lui nier la place qu’il
occupe dans la vie artistique et culturelle du pays depuis cinquante
ans.
"Changement aux Etats-Unis : victoire de Biden" Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Pour en savoir plus :
lire l’article principal de Clarín sur l’élection aux États-Unis