En haut, le refus patronal concernant l'ISF En-dessous "San Lorenzo aux anges à l'idée de retrouver Boedo" Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Le Club Atlético de San Lorenzo, qui a récupéré le domaine où il avait autrefois son stade de foot, dans le quartier de Boedo, et où un hyper-Carrefour, qui a fermé il y a un an, s’était installé sous la dernière dictature militaire, vient d’obtenir de la Legislatura Porteña le droit de rebâtir un stade sur ce domaine.
Hier, devant
le palais législatif, une grande foule de supporters s’était
massée, souvent en violation des règles de précaution sanitaire
comme on peut le remarquer sur les photos. Il n’y avait guère de
distance entre les personnes, dont certaines ne portaient même pas
de masque. Beaucoup de cris et de chants, à visage découvert. C’était encore pire à l'intérieur du siège du club comme on peut le voir sur le site Internet de celui-ci.
Ceci n'est pas un drapeau français : ce sont les couleurs du club
Ce retour du foot à Boedo est une revanche sur le passé dictatorial et c’est aussi renouer avec la tradition fondatrice et l’histoire du club. Néanmoins les voisins de l’ancien carrefour ont déjà manifesté leur désaccord et les commerçants qui sont installés dans le secteur ne voient pas le stade revenir avec le sourire. Des matchs, c’est la garantie de rues interdites aux voitures les jours de rencontres sportives, donc la perte d’une partie de la clientèle. Cela peut être aussi beaucoup de bruit et parfois des rixes entre supporters d’équipes opposées. Clarín, qui ne porte pas ce club dans son cœur, a fait le tour des boutiques et recueilli les inquiétudes et les objections des uns et des autres. Página/12 est, quant à lui, à fond derrière le club.
L’affaire n’est toutefois pas encore conclue. La constitution de Buenos Aires permet au chef de gouvernement de mettre son veto à cette loi. Et le président du club, Tinelli, et le chef de Gouvernement, Larreta, sont chacun à l’opposé l’un de l’autre sur l’échiquier politique national et local.
Pour aller
plus loin :
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación