"Pour passer l'été" dit le gros titre En haut, l'autel profane de Diego à La Boca |
Hier, le président Alberto Fernández a annoncé les nouvelles mesures qui allaient accompagner l’arrivée de l’été. Elles sont valides jusqu’au 20 décembre. Tout le pays est à présent sous le régime DISPO (distance physique et masque pour tous), sauf deux villes de Patagonie où la population reste confinée.
Au cours des trois mois qui viennent, le gouvernement argentin espère pouvoir vacciner 13 millions de personnes, à commencer par les personnes âgées. Le vaccin privilégié est pour le moment le vaccin russe, dont il a été acheté une grande quantité de doses mais qui attend toujours sa validation internationale et suscite pas mal de méfiance dans la population. Vu le mode de communication qui a été choisi par les autorités politiques russes, il y a de quoi, en l’absence d’informations claires sur ses performances… Quelles sont les raisons de ce choix public ? Bonnes relations à entretenir avec la Russie à l’heure où l’Argentine a besoin de soutien pour négocier avec le FMI ? Difficultés techniques et matérielles en vue en plein été austral pour assurer la chaîne du froid extrême pour les deux autres vaccins de haute technologie qui semblent plus avancés ? Prix des uns et des autres ? Disponibilités des doses déjà produites ?
De son côté, le chef du gouvernement de la Ville Autonome de Buenos Aires a décliné publiquement les modalités pour sa ville en matière de commerce, de culture et d’école. Il y aura cours pendant l’été pour les élèves qui en auront besoin, notamment ceux qui n’auront pas réussi leurs examens de passage au niveau supérieur et devront les repasser avant la rentrée de mars.
En relâchant un peu la pression, le président a bien insisté sur les risques encourus par la population si elle relâchait ses efforts. Il a expressément rappelé que l’été dans l’hémisphère nord n’avait fait que paver la route à une reprise spectaculaire et tragique de l’épidémie. Or les événements de la fin de la semaine ont bien montré qu’une bonne partie de la population n’arrivait plus à respecter les mesures préventives, or les fêtes de fin d’année arrivent aussi là-bas avec leur cortèges d’embrassades familiales et amicales.
Pour aller
plus loin :
sur les
mesures nationales
lire l’article
de Página/12
lire l’article
de La
Prensa
lire l’article
de Clarín
lire
l’article de La
Nación
sur les
mesures à Buenos Aires
lire l’article
de Página/12
lire l’article
de La
Prensa