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Abuelas de Plaza de Mayo vient de fêter ses 44 ans (et sa présidente, Estela de Carlotto, ses 91 printemps).
A cette
occasion, l’association, qui recherche toujours environ 300 enfants
arrachés à leurs familles sous la dictature militaire de Videla et
consorts (1976-1983), a lancé une nouvelle campagne de
sensibilisation intitulée Florece Identidad (l’identité fleurit). Il s’agit d’éveiller le questionnement chez des
adultes quarantenaires qui vivent encore dans l’ignorance des
mensonges délibérés ou par omission qui entourent leur naissance
ou leur adoption.
"Si tu comprends cette image
à coup sûr, tu es né(e) entre 1975 et 1983
Tu pourrais être l'un ou l'une des petits-enfants
qu'on recherche toujours
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Le secrétariat d’État aux Droits de l’homme soutient lui aussi cette recherche et lance sa propre campagne de communication sur le sujet, une campagne que les ambassades relaient à leur tour dans tous les pays puisque les personnes peuvent s’être installées n’importe où sur la planète. Il y a quelques années, on a ainsi pu identifier l’une d’elles aux Pays-Bas où elle vit.
Bien entendu, seul Página/12 se fait l’écho de ces campagnes. Une grande partie de la droite juge en effet qu’il ne faut pas remuer ces réalités d’un temps ancien et regardent avec beaucoup de circonspection, pour le dire a minima, le travail de l’association des Grands-mères de la Place de Mai.
Pour aller
plus loin :
lire l’article de Página/12 sur la campagne gouvernementale