Julieta Laso, qui de 2013 à 2018 a été la chanteuse de la Orquesta Típica Fernández Fierro (en plein Buenos Aires), s’est depuis quelques temps réinstallée dans sa province natale, la lointaine et andine Salta, une terre-clé pour la musique populaire argentine, l’un des berceaux de la culture rurale du pays.
C’est là-bas, dans son village de La Caldera, qu’elle a conçu et enregistré son deuxième disque soliste et elle est revenue dans la capitale fédérale pour le présenter ce soir, jeudi 14 octobre 2021, à 20 h, à la Ciudad Cultural Konex, Sarmiento 3131.
Pour titre, elle a choisi un terme qui est à la fois le nom du village où elle vit et l’allusion à la marmite des sabbats de sorcières. Elle affiche en effet sa rébellion contre l’ordre patriarcal qui règne traditionnellement en Argentine : elle est féminine et lesbienne et le revendique en militant pour toutes les réformes sociétales concernant la condition des femmes et des LGTB.
Ce disque renferme donc des œuvres d’auteurs contestataires, le plus souvent des contemporains, sauf bien sûr le très portègne et très citadin Enrique Santos Discépolo (l’auteur entre autres de Cambalache). Un album transgenre qui rassemble du tango, du rock et du folklore...
Prix des places : 800 $ ARG.
Le nom de Julieta Laso n’est pas encore clairement identifié par le public (ses trois ans à l’OTFF n’y ont pas vraiment aidé). Il reste donc de la place pour ce soir.
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