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Cinq jours après son rapport sur l’inflation mensuelle, l’INDEC (institut national des statistiques et de la démographie) publie un rapport sur les seuils de pauvreté et d’indigence mesurés à Buenos Aires et dans sa région.
En septembre, l’inflation était de 3,5 %. Le même mois, le seuil de pauvreté a augmenté de 3,2 points et celui de l’indigence de 2,7. En revanche, en variation interannuelle, l’écart est inversé : +49,4 % sur 12 mois pour la pauvreté et 54,5 sur la même période pour l’indigence alors que l’inflation glissante sur un an monte à 52,5.
Il est possible que les efforts faits par le gouvernement pour comprimer les prix sur les produits de première nécessité ont ralenti la montée du seuil d’indigence par rapport à l’évolution de celui de la pauvreté.
Quoi qu’il en soit, l’effet risque d’être dévastateur pour la majorité aux manettes au premier (souvent unique) tour des élections législatives de mi-mandat. Et pourtant, la tendance est mondiale. L’actuel gouvernement n’a que peu de responsabilités particulières dans le phénomène.
Pour aller
plus loin :
La Prensa annonce l’information discrètement à la une, il est même le seul à le faire. Or curieusement, l’article est introuvable sur son site Internet