Aujourd'hui,
premier week-end de carnaval à Buenos Aires, qui revient s'installer
sur l'ensemble des samedis et dimanches du mois de février, après et malgré
la restauration du caractère férié des jours dits de carnaval (du
samedi au mardi qui précèdent le mercredi des Cendres, ce qu'on
appelle en français le lundi et mardi gras).
A
cette occasion, Página/12 interviewe un grand spécialiste de cette
culture populaire si emblématique de Buenos Aires, Coco Romero, tout
à la fois artiste, professeur de murga et chercheur attaché au
Centro Cultural Rector Ricardo Rojas, le centre culturel géré par
l'Université de Buenos Aires. Il est l'auteur d'une étude écrite
il y a plusieurs années pour le Fondo Nacional de las Artes et récemment réédité en août 2013.
Coco
Romero fait partie de ces intellectuels de gauche qui rattachent la
murga et le carnaval portègnes à l'ensemble de la culture populaire
argentine et latino-américaine, dans ce grand courant de
revendication de l'Argentine comme partie prenante de l'identité
continentale, contre les options privilégiées par l'oligarchie
argentine qui a toujours voulu donner à l'Argentine une identité
européenne.
Présentation du livre par Coco Romero, en août 2013
A
lire dans le texte dans les pages culturelles de l'édition du jour.
Vous
pouvez aussi consulter le site Internet de Coco Romero et le
rejoindre sur son profil Facebook.